(AOF) - Naturex, leader mondial des ingrédients naturels de spécialité d'origine végétale, a finalisé un financement de 11 millions de dollars au profit de AKBM Manufacturing, dans le cadre du programme NMTC (New Markets Tax Credit) aux Etats-Unis pour son site de production basé à Houston. Naturex avait annoncé en février 2013 la création d'une joint-venture avec AKER BioMarine Antartic, groupe norvégien leader mondial de la pêche de krill, et le développement de produits biotechnologiques dérivés de krill riches en acides gras oméga-3 renfermant des phospholipides. Cette entreprise, dénommée Aker BioMarine Manufacturing LLC (AKBM Manufacturing) combine à la fois le savoir-faire de AKER BioMarine Antartic dans l'approvisionnement en krill selon une méthode de pêche durable, avec l'expertise de Naturex dans l'extraction. Afin de financer ce projet industriel qui implique notamment des aménagements au sein de l'usine existante, AKBM Manufacturing a fait appel au programme fédéral américain, NMTC (New Markets Tax Credit) établi par le Congrès en 2000 afin d'encourager l'investissement et favoriser la croissance économique au sein de communautés à faibles revenus, selon certains critères d'éligibilité. La situation géographique de l'usine d'AKBM Manufacturing a ainsi permis de financer le projet à hauteur de 11 millions de dollars dans le cadre du NMTC auprès de fonds d'investissement locaux (National New Markets Fund, Texas Mezzanine, Chase) avec J.P Morgan Chase comme Chef de file de l'opération. Le financement, sous forme de prêts signés fin décembre 2013, comprend plusieurs tranches dont une tranche non amortissable et non remboursable sous conditions.
Agroalimentaire
Le secteur est soumis à de nombreux défis. Suite au scandale lié à l'introduction de viande de cheval dans des produits cuisinés étiquetés comme contenant du boeuf, les ventes de plats préparés s'effondrent sur les derniers mois. Cette affaire a impliqué aussi bien Findus que Picard ou Nestlé. A ce facteur négatif s'ajoutent des tensions entre industriels de l'agroalimentaire et distributeurs. Ces derniers réclament aux fabricants des baisses de prix ce qui pénalise les marges des industriels, qui sont confrontés aux prix élevés des matières premières (blé, lait, porc...). Selon l'ANIA (Association nationale des industries alimentaires) 5000 emplois du secteur sont menacés en 2013. FTB/ACT/