BUREAU VERITAS : acquisition de Maxxam Analytics International Corporation finalisée

03/02/2014 - 08:49 - Option Finance

(AOF) - Bureau Veritas a réalisé avec succès l'acquisition de Maxxam Analytics International Corporation, le 31 janvier 2014. Le contrat d'acquisition entre Bureau Veritas et Omers Private Equity avait été signé le 20 décembre dernier pour un montant de 650 millions de dollars canadiens, sous réserve de la satisfaction des conditions de clôture et l'obtention des autorisations réglementaires. Maxxam intervient dans trois activités principales : les services environnementaux, les services d'analyse de produits pétroliers et les services d'analyse alimentaire, médico-légale et d'ADN. Leader sur ses marchés, Maxxam dispose du plus important réseau de laboratoires du Canada et emploie environ 2 500 personnes. Son chiffre d'affaires pour l'exercice clos à fin mars 2013 s'est élevé à 246 millions de dollars canadiens. Avec l'acquisition de Maxxam, Bureau Veritas devient le leader du secteur des essais, de l'inspection et de la certification au Canada, un marché présentant de solides perspectives de croissance. Bureau Veritas enrichit également son offre de services avec des prestations à forte valeur ajoutée. Cette opération de croissance externe s'inscrit dans les objectifs stratégiques du plan BV2015 comprenant un développement de Bureau Veritas en Amérique du Nord et une diversification dans de nouveaux services à fort potentiel de croissance.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Numéro deux mondial sur le marché très porteur et acyclique de l'inspection et de la certification des produits, à l'activité équilibrée entre la marine (8 %), l'industrie (22 %), la construction (11 %), la certification (9 %), les matières premières (18 %), les biens de consommation (11 %) et les services aux gouvernements et inspection en service ou IVS ; - Marché bénéficiant d'une tendance structurelle au renforcement des normes et des contrôles dans tous les secteurs ; - Fortes barrières à l'entrée et forte capacité à faire passer des hausses de prix ; - Montée en puissance des émergents dans le chiffre d'affaires (27 % Asie-Pacifique), derrière l'Europe-Moyen-Orient-Afrique (49 %) et devant les Amérique (24 %) ; - Positions fortes et historiques en Chine, premier pays du groupe par les effectifs, second par le chiffre d'affaires ; - Croissance externe dynamique en 2013, avec 7Layers (certification du sans fil), Sievert Group bien implanté en Inde et au Proche-Orient, LVQ-WP en Allemagne et Europe de l'Est et Carab Tekina en Afrique du sud ; - Hausse régulière du dividende.

Les points faibles de la valeur

- Valorisation en Bourse élevée : prix à payer pour la bonne visibilité du modèle de croissance du groupe ; - Présence plus importante dans des secteurs cycliques -marine et construction- que ses concurrents SGS et Intertek ; - Difficultés persistantes dans la division mines et repli de l'activité des divisions marine et IVS ; - Report à 2014 d'une reprise vigoureuse de la croissance du chiffre d'affaires.

Comment suivre la valeur

- Statut de valeur de croissance et profil défensif ; - Sensibilité aux parités euro-dollar et devises émergentes ; - Catalyseur boursier : une opération d'acquisition structurante en Europe ou aux Etats-Unis ; - Atteinte de l'objectif 2013 d'une croissance solide du chiffre d'affaires et du bénéfice opérationnel ; - Avancées des objectifs financiers 2012-2015 du plan stratégique " BV2015 " d'une hausse annuelle de 9 à 12 % des facturations et de 10 à 15 % du bénéfice par action ; - Dossier spéculatif lié à une cession de sa participation de 50,89% par Wendel, le concurrent SGS pouvant être intéressé par le dossier, selon certains analystes.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux entreprises

Les performances des grands acteurs du travail temporaire sont satisfaisantes grâce à leurs efforts de restructuration. Le suisse Adecco a affiché un bénéfice net en hausse de 12% sur le deuxième trimestre, à 126 millions d'euros en dépit d'un repli de 3% de son chiffre d'affaires, suite au contrôle renforcé de ses coûts. Le leader mondial a pourtant dû affronter une chute de 12% de son activité en France, son premier marché. De même, grâce à une compression de ses dépenses, son concurrent Randstad a affiché un bond de 73% de son bénéfice net, à 63,1 millions d'euros, alors que son chiffre d'affaires a baissé de 5%, à 4,09 milliards d'euros. L'américain Manpower Group a également affiché une nette hausse de son bénéfice, du fait d'un plan de restructuration. L'atonie du marché du travail temporaire en France est soulignée par le baromètre de Prism'emploi, organisme qui regroupe six cents entreprises du secteur. Selon cet indicateur, au premier semestre l'emploi intérimaire s'est replié de 12,8% par rapport à la même période de 2012. Le secteur compte 470.000 salariés en équivalent temps plein (ETP). FTB/ACT/