BOURSORAMA : les résultats 2013 pénalisés par des dépréciations exceptionnelles

06/02/2014 - 09:46 - Option Finance

(AOF) - Boursorama a enregistré en 2013 une perte nette (part du groupe) de 36 millions d'euros, à comparer avec un bénéfice net de 40,4 millions d'euros en 2012. Les comptes de la filiale de banque en ligne de la Société Générale ont été pénalisés par les dépréciations exceptionnelles enregistrées au Royaume-Uni et en Allemagne, d'un montant de 65,7 millions d'euros. Le résultat brut d'exploitation a, lui, reculé de 24% à 50,4 millions d'euros en raison en particulier d'une progression de 17% à 157,3 millions d'euros des charges d'exploitation. Cette nette hausse s'explique par des investissements en France (effectifs, IT, marketing) pour accompagner la croissance du fonds de commerce et au Royaume-Uni pour assurer la remise à niveau des processus opérationnels. Dans le même temps, le produit net bancaire a progressé de 3% à 207,8 millions d'euros. Avec un nombre record d'ouverture de comptes courants de 87 978, (+49 %), 43 949 nouveaux comptes d'épargne et grâce au succès de l'offre à destination des enfants des clients, Boursorama Banque compte 505 963 clients à fin 2013. "L'objectif pour 2014 est de poursuivre la croissance et d'atteindre 600 000 clients en France", a déclaré Marie Cheval, PDG de Boursorama.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Finance - Banques

Les grandes banques françaises sont entrées dans l'ère de l'après-crise financière. Après avoir assaini leurs bilans et renforcé leurs structures financières, tous les établissements mettent au point désormais leurs stratégies pour les trois prochaines années. La prudence est de mise en tenant compte de la faible croissance en Europe et du nouveau contexte réglementaire. La priorité est toujours la réduction des coûts. Par exemple, dans le cadre de son plan à moyen terme 2014-2016, BNP Paribas a deux nouveaux objectifs : accélérer son développement dans la gestion d'actifs et renforcer ses positions en Allemagne. Pour les groupes mutualistes Crédit Agricole et BPCE, davantage tournés vers la France l'accent sera mis sur la banque de proximité, l'évolution des modes de distribution étant au coeur de leur stratégie. FTB/ACT/