AIR LIQUIDE : huit démarrages commerciaux d'unités de production depuis décembre

12/02/2014 - 17:43 - Option Finance

(AOF) - Bonne nouvelle pour Air Liquide, qui au cours des mois de décembre et janvier a réalisé le démarrage commercial de 8 unités de production de grande taille à travers le monde, concrétisant ainsi des succès commerciaux enregistrés dans les marchés en croissance. Le groupe a notamment démarré quatre unités de séparation des gaz de l'air (ASU) de grande taille en Chine, lesquelles approvisionnent des clients dans les marchés de l'énergie et de la chimie. "Avec le démarrage de ces quatre ASU dont la capacité totale s'élève à 10 000 tonnes par jour, Air Liquide augmente sa capacité de production d'oxygène en Chine de près de 50 %", a-t-il précisé. A ces démarrages en Chine s'ajoute le démarrage de quatre autres unités à travers le monde servant des clients de l'exploration pétrolière et gazière, la sidérurgie et la pétrochimie au Mexique, en Afrique du Sud, à Taiwan et au Canada. L'ensemble de ces unités démarrées récemment avait fait l'objet, depuis 2010, d'investissements de croissance du groupe pour un total de l'ordre de 400 millions d'euros. Leur montée en puissance s'effectuera en 2014 et 2015, a fait savoir Air Liquide.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Leader mondial des gaz industriels et médicaux ; - Positionnement sur des marchés à la fois porteurs et défensifs (santé, pharmacie) : croissance moyenne annuelle de 7 à 8% prévue sur 2011-15, dont 13 à 14% dans les économies en développement ; - Stratégie d'investissement dans les pays émergents afin de rééquilibrer la part de l'Europe (46 %) dans le chiffre d'affaires, devant l'Asie-Pacifique (20 %), les Amérique (21 %) et l'Afrique-Moyen-Orient ; - Modèle économique offrant une bonne visibilité des résultats futurs et une rentabilité élevée des capitaux employés : contrats pluri-annuels, partenariats de long terme dans l'industrie ; - Maintien à un niveau élevé de la R&D et des investissements, créateurs de croissance future ; - Dynamisme et bonne visibilité de la division ingénierie et construction, notamment en Amérique du nord ; - Accélération du programme de réduction de coûts élaboré dans le cadre du plan stratégique " Alma 2015 " ; - Solidité de la structure financière malgré le programme d'acquisitions 2012 et 2013 (Gasmedi, LVLMedical, Nordicinfu Care, BiotechMarine...) ; - Fidélisation des actionnaires par un taux de distribution des dividendes maintenu à 50 % du bénéfice et par des programmes d'attributions gratuites.

Les points faibles de la valeur

- Activité fortement capitalistique ; - Sensibilité aux évolutions des changes ; - Incertitudes sur la croissance future du chiffre d'affaires, visée entre 8 et 10 % par an, dans le cadre du plan " Alma 2015 " ; - Relative faiblesse du marché de l'électronique ; - Risque à terme de perte de clients en Europe, en raison des opportunités offertes par le gaz de schiste aux Etats-Unis ; - Exécution du plan de réorganisation de la filiale Air Liquide France Industrie ; - Cherté de la valeur dont le cours bat ses records historiques en août 2013.

Comment suivre la valeur

- Evolution des cours du pétrole dont l'évolution affecte les coûts de transport ; - Avancées du développement dans les économies émergentes (les 2/3 du portefeuille d'opportunités), notamment en Chine ; - Valeur de fonds de portefeuille, en Bourse depuis 100 ans, aux résultats en croissance régulière ; - Evolution du chiffre d'affaires sur la fin de l'année, après une croissance jugée décevante sur le premier trimestre et atteinte de l'objectif d'une hausse du résultat net en 2013, confirmée en octobre ; - Capital ouvert, avec une forte présence d'actionnaires individuels (37 %).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Produits de base - Chimie

Selon l'Union des Industries Chimiques (UIC), l'activité de la chimie française a résisté en 2012 grâce aux exportations. Elle a ainsi progressé de 2,5% à 88,9 milliards d'euros. Au dernier trimestre, le niveau d'activité de l'industrie chimique en France est revenu à son niveau du premier trimestre 2008, son point haut d'avant la crise. La France a, une fois de plus, fait mieux que l'ensemble de l'Europe, avec un recul des volumes limité à 0,5% contre 1,5% pour l'Union européenne. Les exportations vers les marchés des pays émergents ont progressé de 5,6%, ce qui a compensé le recul de 1,5% des volumes sur le marché intérieur. Parmi les différentes activités, la chimie organique enregistre un recul de 1,2%, alors que le chiffre d'affaires des spécialités chimiques augmente de 0,2%, et celui de la chimie minérale de 5,4%. L'activité de la chimie française représente 3% des ventes de la chimie mondiale et détient la septième position dans le monde. Elle est bien loin derrière le leader, la Chine, avec 26,8% du chiffre d'affaires mondial. La chimie française se hisse toutefois au second rang en Europe, après l'Allemagne (5,7%). FTB/ACT/