INTERPUBLIC frôle le consensus, pénalisé par son activité à l'international

14/02/2014 - 14:33 - Option Finance

(AOF) - Le bénéfice net d'Interpublic a reculé de 39% à 193,1 millions de dollars, ou 44 cents par titre, au quatrième trimestre. Le deuxième groupe de publicité aux Etats-Unis dit avoir pâti d'une activité morose en Europe et d'un plan d'économie de coûts dont la mise en place a grevé les résultats. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice du groupe est ressorti à 56 cents par action, en ligne avec le chiffre de l'année dernière. Le consensus des analystes interrogés par Reuters attendaient deux cents de plus. Les ventes d'Interpublic sont, elles, ressorties en hausse de 2,9% à 2,12 milliards de dollars, conformément aux attentes des analystes. Cette hausse est essentiellement due à la bonne progression du chiffre d'affaires domestique (+7% à 1,1 milliards de dollars) tandis que celui réalisé à l'international s'est replié de 1,3% à 1,02 milliard de dollars. La direction du groupe a revu à la hausse son dividende trimestriel à 95 cents par action (+27%).

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Communication - Publicité

La publicité en ligne a poursuivi son développement en Europe l'an passé. Selon certains experts, avec une progression de 11,5%, elle a atteint un nouveau pic avec des investissements globaux de 24,3 milliards d'euros. La publicité en ligne représente désormais un quart du marché de la publicité (25,6%), alors qu'elle ne représentait que 10,3% de ce marché en 2006. L'écart se réduit avec la télévision et, Internet devance désormais nettement la presse quotidienne en termes d'investissements publicitaires. Les tarifs tiennent compte de cette évolution et tendent à s'aligner avec ceux en vigueur dans la télévision. Les trois premiers marchés européens, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la France, enregistrent des rythmes de croissance moins soutenus que des marchés moins matures : en 2012, +13,3% des investissements dans la publicité en ligne pour le Royaume-Uni (à 6,64 milliards d'euros), +8,6 % (4,56 milliards) pour l'Allemagne et +6,3 % (2,77 milliards) pour la France. En revanche ces investissements bénéficient d'un bien meilleur dynamisme en Russie (34 % à 1,54 milliard) et en Turquie (30,4 % à 459 millions). FTB/ACT/