TOTAL GABON : hausse de 6% du chiffre d'affaires 2013

17/02/2014 - 10:50 - Option Finance

(AOF) - Total Gabon a fait état d'une hausse de 6% de son chiffre d'affaires annuel, qui s'est établi à 1,813 milliard d'euros, ce malgré les baisses de 3% en glissement annuel des prix moyens du Brent et des bruts, ressortis à respectivement 108,7 dollars par baril et 104,3 dollars par baril. La part de production de pétrole brut (opérée et non opérée) liée aux participations de Total Gabon s'est en revanche élevée à 46 900 de barils par jour (kb/j), contre 45,4 kb/j en 2012, soit une progression de 3%. Total Gabon l'a imputée à la mise en production de puits additionnels dans le cadre de la phase 3 du projet de redéveloppement du champ d'Anguille ainsi qu'à l'optimisation de puits existants sur les champs d'Anguille, Torpille et Girelle. "Ces éléments ont non seulement permis de compenser le recul naturel de la production lié à la maturité des champs, mais également d'afficher une croissance globale de la production de Total Gabon", a ajouté le groupe, qui a surtout bénéficié de la hausse de 9% des volumes vendus et publiera ses résultats annuels complets le 25 mars prochain.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

Le FMI ne prévoit plus qu'une croissance de 3,1% de l'économie mondiale cette année, au lieu de 3,3% précédemment estimé, et de 3,8% en 2014, au lieu de 4%. Tenant compte de la modification de ces prévisions, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a légèrement abaissé ses propres estimations de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2013 et 2014. Pour cette année, l'AIE table sur une hausse de la demande de 895.000 barils, soit un total de 90,8 millions écoulés chaque jour, contre 930.000 barils auparavant prévus. Pour 2014, l'AIE continue d'anticiper une accélération de la demande, toutefois moins forte qu'attendue précédemment, sur la base d'une demande journalière supplémentaire de 1,1 million de barils (contre 1,2 million auparavant anticipés). La consommation des pays hors OCDE restera le moteur de la demande pétrolière mondiale, alors que celle des pays de l'OCDE continuera à décliner. FTB/ACT/