CGG réorganise sa coopération avec Taqa

20/02/2014 - 18:01 - Option Finance

(AOF) - CGG a annoncé ce jeudi après la clôture la signature d'un accord de coopération avec le groupe saoudien Taqa (Industrialization & Energy Services Company). Les deux groupes ont décidé de regrouper les ressources de leurs deux joint-ventures au Moyen-Orient, Argas et Ardiseis, en un nouveau Groupe Argas doté d'un capital plus important (détenu à 51% par Taqa et à 49% par CGG), plus efficace et plus puissant sur un périmètre d'activité plus étendu. Argas deviendra l'actionnaire unique d'Ardiseis. Cet accord officialise en même temps un accord de fournisseur stratégique entre Sercel, la division équipement sismique de CGG, et le nouveau Groupe Argas, pour améliorer mutuellement la compétitivité de Sercel et d'Argas et renforcer leurs positions respectives sur les marchés du Moyen-Orient qui sont appelés à connaître une forte croissance avec le développement des équipes à très grand nombre de capteurs.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Un des leaders des services géophysiques et sismiques intégrés et leader mondial des équipements géophysiques à travers sa filiale Sercel ; - Taille critique dans chacun de ses métiers (45 % du chiffre d'affaires dans l'acquisition sismique, 25 % dans l'équipement, le reste dans le traitement et la géologie) grâce à une politique de croissance externe (Sercel, Exploration Resources, Veritas) ; - Stratégie de différenciation technologique via l'innovation et la modernisation de la flotte ; - Rationalisation du nombre de partenaires maritimes par la création de joint-ventures pour la gestion des navires sismiques, avec Eidesvik en 2011, Louis Dreyfus Armateurs début 2013 ; - Taux élevé -93 %- de l'utilisation des navires en début d'année, la flotte étant répartie entre les contrats exclusifs (79 %) et les multi-clients (21 %) ; - Retombées positives du rachat des actifs Geoscience de Fugro, avec l'obtention d'un contrat majeur et de long terme de gestion de bases de données ; - Bonne flexibilité financière.

Les points faibles de la valeur

- Secteur ultra-cyclique situé au début de la chaîne des services pétroliers et donc très sensible aux réductions d'investissement ; - Importantes surcapacités en bas de cycle et fortes pressions concurrentielles, notamment dans l'activité terrestre ; - Activité soumise au risque géopolitique ; - Forte volatilité boursière et interrogations sur un ralentissement de la croissance bénéficiaire au second semestre 2013, malgré la réaffirmation des objectifs 2013 après un excellent 1er semestre ; - Pas de versement de dividende.

Comment suivre la valeur

- Forte dépendance aux investissements des compagnies pétrolières ; - Hausse attendue de 15 à 17 % des revenus en 2013, tirée par la division GGR (traitement et géologie) et objectif de 580 à 600 MUSD pour l'EBIT ; - Retombée de contrats dans l'offshore brésilien, après la mise aux enchères du gisement de Libra ; - Exécution du plan d'investissements 2013, prévu entre 300 et 350 MEUR ; - Informations attendues sur l'évolution des prix 2014 à partir des rentrées de commandes de fin d'année ; - Capital très ouvert dans un secteur en pleine consolidation mais éventualité d'une OPA limitée en raison de la présence du FSI (6,5 % des actions et 11,3 % des droits de vote) et de l'Institut français du pétrole (4,2 % et 8 %).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

Le FMI ne prévoit plus qu'une croissance de 3,1% de l'économie mondiale cette année, au lieu de 3,3% précédemment estimé, et de 3,8% en 2014, au lieu de 4%. Tenant compte de la modification de ces prévisions, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a légèrement abaissé ses propres estimations de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2013 et 2014. Pour cette année, l'AIE table sur une hausse de la demande de 895.000 barils, soit un total de 90,8 millions écoulés chaque jour, contre 930.000 barils auparavant prévus. Pour 2014, l'AIE continue d'anticiper une accélération de la demande, toutefois moins forte qu'attendue précédemment, sur la base d'une demande journalière supplémentaire de 1,1 million de barils (contre 1,2 million auparavant anticipés). La consommation des pays hors OCDE restera le moteur de la demande pétrolière mondiale, alors que celle des pays de l'OCDE continuera à décliner. FTB/ACT/