ASTELLIA : acquisition d'Ingenia Telecom

20/02/2014 - 18:24 - Option Finance

(AOF) - Astellia a annoncé l'acquisition d'Ingenia Telecom, spécialiste de l'optimisation radio des réseaux mobiles. Le spécialiste de l'analyse de la performance des réseaux mobiles précise que cette transaction est financée par emprunts bancaires et en cash. Elle est de plus assortie d'un complément de prix subordonné à des objectifs de chiffre d'affaires payable annuellement à l'issue des exercices 2014 à 2016. Avec des capitaux propres de l'ordre de 30 millions d'euros, Astellia maintiendra un faible ratio d'endettement inférieur à 20 %. Grâce à cette acquisition, Astellia complète son offre " End to End " (de bout en bout) avec des solutions d'optimisation RAN (la partie radio d'un système de télécommunication mobile) et SON complémentaires à son portefeuille de technologies propriétaires et se dote notamment d'une offre probe-less (sans sonde). Le marché de l'optimisation RAN et celui du SON sont attendus proches d'1 milliard de dollars en 2015, contre 700 millions en 2013. Astellia précise que le SON est une technologie qui permet l'auto-configuration, l'auto-exploitation et l'auto-optimisation des équipements des réseaux cellulaires de téléphonie mobile. Le but recherché est de permettre une auto-configuration des équipements, améliorant ainsi la flexibilité et les performances du réseau tout en réduisant les coûts et les délais. En 2013, le chiffre d'affaires d'Ingenia Telecom représente moins de 10 % des ventes du Groupe et ses comptes sont proches de l'équilibre opérationnel, la consolidation comptable par intégration globale intervient à compter du 1er janvier 2014. Astellia souligne que des synergies technologiques et commerciales seront rapidement mises en place et que les premiers contacts proposant les solutions complémentaires sont déjà en cours.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - Editeurs de logiciels

Le marché français des logiciels est très éclaté et comprend de nombreux petits acteurs. 70% des éditeurs réalisent un chiffre d'affaires inférieur à 10 millions d'euros et seuls 4% affichent plus de 100 millions de revenus annuels. Le processus de concentration, entamé ces dernières années, se poursuit. Des fonds américains ont racheté les éditeurs InfoVista et eFront, en 2011. L'an passé, les éditeurs cotés BCI Navigation et Prowebce ont également attisé l'intérêt d'acteurs étrangers. L'américain Adobe a récemment repris Neolane, spécialiste des solutions de gestion de campagne marketing et de relation clients, pour 600 millions de dollars. Son chiffre d'affaires n'a totalisé que 44 millions d'euros en 2012, en forte croissance (+40%).

Electronique

Selon l'institut GfK, le marché français de l'électronique grand-public (électronique, informatique, photo et télécommunications) s'est replié de 6% à 15,8 milliards d'euros l'an passé. Les volumes se sont significativement contractés, en particulier pour les téléviseurs. Ce segment de marché, qui avait été porté par l'essor des écrans plats et la fin de l'analogique, a plongé de 23%, à 6,7 millions d'unités. Ce niveau est bien loin du pic atteint en 2010 (à 8,8 millions d'exemplaires). Cette baisse a été généralisée à toute l'Europe (à l'exception de l'Allemagne où les ventes de téléviseurs ont été stables l'an dernier). La taille moyenne d'un téléviseur a bondi de 60 cm il y a dix ans à 84 cm en 2012 (+5 cm par rapport à 2011). GfK souligne que l'offre se complexifie et que l'adoption des nouvelles technologies (telles que la télévision connectée ou les écrans Oled) se fait un peu plus lentement. Le recul du marché français de l'électronique grand-public devrait être limité à 1,6% cette année. FTB/ACT/