EULER HERMES monte à 100% dans sa filiale grecque

24/02/2014 - 15:12 - Option Finance

(AOF) - Euler Hermes a porté sa participation dans Euler Hermes Hellas (Grèce) de 80 à 100 pour cent, avec l'approbation de la Banque de Grèce. Les intérêts minoritaires étaient jusqu'ici détenus par Groupama Phoenix et Alpha Bank. " Le renforcement de la présence d'Euler Hermes en Grèce reflète l'ouverture du pays au commerce, " a déclaré Michele Pignotti, Directeur général de la région Méditerranée, Afrique et Moyen-Orient chez le spécialiste de l'assurance-crédit. " Ce rachat confirme à nouveau notre engagement à accroître notre présence dans le pays et à accompagner nos titulaires de polices grecques, " a-t-il ajouté Dans un contexte économique mondial affichant des signes de croissance mitigés, Euler Hermes table sur une expansion de l'économie grecque de 0,5 % en 2015 - en raison de l'amélioration notable de la compétitivité des coûts après une nouvelle année de récession (-0,2%) en 2014. Fondée en 1995, Euler Hermes Grèce emploie 50 personnes à son siège d'Athènes et à son bureau de Thessalonique. La société commercialise une gamme de solutions d'assurance-crédit et de services de recouvrement. La Grèce fait partie de la région Méditerranée, Moyen-Orient et Afrique d'Euler Hermes, aux côtés des pays du GCC, d'Israël, de l'Italie, du Maroc, du Portugal et de la Turquie.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Numéro un mondial de de l'assurance-crédit, avec 35 % du marché, devant Coface, Atradius, Groupama et AXA Assurcredit ; - Développement à l'international efficace et maîtrisé : 32 % du chiffre d'affaires en Allemagne, Suisse et Autriche, 22 % en Europe du Nord, 17 % en France, 13 % en Afrique et Moyen-Orient, 11 % aux Amérique et 4 % en Asie-Pacifique, avec une croissance tirée par la Russie, le Moyen-Orient, l'Asie et les Amériques ; - Adossé au premier groupe mondial d'assurance, Allianz, qui assure une solidité financière ; - Capacité reconnue à sélectionner les meilleurs dossiers, d'où un faible coût du risque ; - Adaptation rapide aux cycles par nature très courts de l'assurance-crédit et bonne gestion des risques en modifiant sa tarification et ses franchises ; - Renforcement des fonds propres et des marges de solvabilité.

Les points faibles de la valeur

- Activité pointue aux règles comptables spécifiques, peu connues des investisseurs ; - Seul véhicule coté : comparaisons et évaluations plus difficiles à élaborer ; - Sensibilité à la hausse du risque d'insolvabilité des clients du groupe dans les pays de la zone euro, où les taux de défaillance restent élevés, ainsi qu'au risque de liquidité dans certains pays -Brésil, Inde, Turquie ; - Forte sensibilité à la volatilité des changes ; - Valeur relativement chère, sanctionnée à la moindre déception ; - Flottant limité.

Comment suivre la valeur

- Métier particulièrement cyclique : forte corrélation avec les défaillances d'entreprises et la conjoncture mondiale ; - Indexation des primes versées par les entreprises sur leur chiffre d'affaires ; - Forte sensibilité à la conjoncture en Allemagne (un tiers du chiffre d'affaires) ; - Lancement de Solunion, la joint-venture conclue dans l'assurance-crédit avec l'espagnol Mapfre pour l'Espagne et l'Amérique latine ; - Réussite de EH Intelligence, solution de pilotage des risques du cycle de vente, lancée en juin en France, puis au Royaume-Uni en septembre, en partenariat avec Sidestrade ; - Avancée du chiffre d'affaires dans les 5 zones définies par la direction comme à potentiel majeur : Asie-Pacifique, Pays du Golfe, Turquie, Russie et Etats-Unis ; - Valeur de rendement ; - Spéculations récurrentes sur un désengagement d'Allianz, actionnaire à 68 %.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Finance - Assurance

Au mois de juillet le secteur français de l'assurance-vie s'est bien redressé avec une collecte nette (différence entre les cotisations et les prestations) de 1,9 milliard d'euros. Sur les sept premiers mois de l'année, la collecte nette s'est élevée à 9,6 milliards d'euros. L'assurance-vie française avait précédemment subi un mois de juin marqué par une décollecte de 300 millions d'euros et une année 2012 exécrable (avec une décollecte nette de 3,6 milliards d'euros). Elle a profité de la baisse de rémunération de l'épargne réglementée (Livret A et LDD) et des livrets bancaires. En juillet la collecte nette du Livret A a chuté de 82% (sur un an), à 380 millions d'euros. Au niveau européen, Moody's constate que la majorité des plus grands assureurs européens ont réduit leur levier financier entre 2007 et 2012. Ils utilisent une partie de leur trésorerie excédentaire pour réduire leur endettement. Cette stratégie, plus conservatrice en termes de gestion du capital, résulte non seulement de l'incertitude économique en Europe continentale mais aussi de résultats inférieurs à leurs niveaux d'avant la crise. FTB/ACT/