TELEPERFORMANCE améliore sa rentabilité opérationnelle en 2013

25/02/2014 - 18:21 - Option Finance

(AOF) - Teleperformance a publié un résultat net part du groupe 2013 en progression d'environ 1% et un Ebita courant en hausse de 5,5% à 225,7 millions d'euros. Ce dernier a représenté 9,3% du chiffre d'affaires du spécialiste des centres d'appel, en augmentation par rapport à 2012 où il avait atteint 9,1%. Le chiffre d'affaires a, lui, crû de 3,7% à 2,43 milliards d'euros. Sa progression a atteint 7,9% à données comparables. "Nous avons de nouveau enregistré une année record, avec une progression significative de notre activité qui se traduit par une croissance à données comparables de 7,9 % et une hausse de notre marge opérationnelle qui s'élève à 9,3%, en ligne avec nos objectifs. Cette bonne performance résulte essentiellement de la croissance satisfaisante de nos activités aux États-Unis et du dynamisme de nombreux marchés dans la région ibérico-LATAM, notamment au Mexique, en Colombie et au Portugal", a expliqué Paulo César Salles Vasques, directeur général du groupe Teleperformance. Le conseil d'administration proposera à l'assemblée générale, qui se réunira le 7 mai prochain, de porter le dividende versé au titre de l'exercice 2013 à 0,80 euro par action, en hausse de 17,6%. Le dividende proposé correspond à un taux de distribution de 35%, en augmentation par rapport à l'année dernière (30%). A propos de ses perspectives 2014, Teleperformance anticipe une nouvelle progression de la marge opérationnelle courante, laquelle devrait être comprise entre 9,5 et 9,7%, et une progression du chiffre d'affaires comprise entre 5 et 7% à données comparables. Le spécialiste des centres d'appel envisage enfin de réaliser de nouvelles acquisitions ciblées, le groupe bénéficiant d'une structure financière solide.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LEXIQUE

EBITA : Résultat avant frais financier et impôts.

Les points forts de la valeur

- Leader mondial des centres d'appels, numéro un en Europe, en contact avec 20 % de la population mondiale ; - Chiffre d'affaires équilibré entre l'Europe-Moyen-Orient-Afrique pour 29 %, les pays de langue anglaise-Asie-pacifique pour 39 % et les pays de langue espagnole-Amérique latine pour 31 % ; - Marché porteur avec seulement 25 % des centres de contacts externalisés par les entreprises dans le monde ; - Stratégie axée sur les solutions offshore à destination de la clientèle américaine ou européenne, avec des postes de téléopérateurs positionnés dans des pays à coût salarial moins élevé (280 centres de contacts répartis dans une cinquantaine de pays) ; - Développement sur des métiers à forte valeur ajoutée (assistance technique, recouvrement de créances) ; - Expertise dans la gestion des ressources sociales, le groupe étant l'un des 150 plus grands employeurs au monde ; - Gains réguliers de parts de marché, notamment en Amérique latine ; - Flexibilité financière suffisante pour participer à la consolidation du secteur encore très atomisé.

Les points faibles de la valeur

- Restructuration difficile en France, aggravée par l'arrivée de Free dans la téléphonie mobile (opérateur ne recourant pas aux centres d'appel et baisse d'activité pour les 3 autres, d'où la renégociation des contrats de sous-traitance) ; - Forte dépendance au secteur Télécom ; - Baisse des investissements des entreprises sur les appels sortants ; - Pressions sur les prix de la part des clients en période de crise ; - Contexte devise moins favorable à court terme ; - Très faible rendement.

Comment suivre la valeur

- Pénalisation par les annonces de liste anti-démarchage ; - Développement de l'offre " platinum " (objectif à terme de 10 % du chiffre d'affaires, contre 2,5 % aujourd'hui) ; - Retombées de l'ouverture du " Customer Experience Lab ", centre de recherche basé à Lisbonne sur les attentes des consommateurs ; - Sensibilité au dollar, au peso philippin et au real brésilien ; - Objectif 2013 d'une hausse de 3 à 5 % du chiffre d'affaires et d'une amélioration de la marge opérationnelle vers 9,5 % ; - Poursuite de la croissance externe, notamment aux Etats-Unis ; - Passage de relais progressif à la tête du groupe, de Daniel Julien, actionnaire à hauteur de 1,2 %, à Paulo César Salles Vasques.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Communication - Publicité

La publicité en ligne a poursuivi son développement en Europe l'an passé. Selon certains experts, avec une progression de 11,5%, elle a atteint un nouveau pic avec des investissements globaux de 24,3 milliards d'euros. La publicité en ligne représente désormais un quart du marché de la publicité (25,6%), alors qu'elle ne représentait que 10,3% de ce marché en 2006. L'écart se réduit avec la télévision et, Internet devance désormais nettement la presse quotidienne en termes d'investissements publicitaires. Les tarifs tiennent compte de cette évolution et tendent à s'aligner avec ceux en vigueur dans la télévision. Les trois premiers marchés européens, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la France, enregistrent des rythmes de croissance moins soutenus que des marchés moins matures : en 2012, +13,3% des investissements dans la publicité en ligne pour le Royaume-Uni (à 6,64 milliards d'euros), +8,6 % (4,56 milliards) pour l'Allemagne et +6,3 % (2,77 milliards) pour la France. En revanche ces investissements bénéficient d'un bien meilleur dynamisme en Russie (34 % à 1,54 milliard) et en Turquie (30,4 % à 459 millions). FTB/ACT/