TECHNICOLOR renforce son organisation en matière de propriété intellectuelle

25/02/2014 - 18:23 - Option Finance

(AOF) - Technicolor a annoncé mardi soir la nomination de Kenneth Bridges en qualité de Vice-Président Senior en charge de la mise en oeuvre des droits et du contentieux en matière de propriété intellectuelle pour le segment Technologie du Groupe, qui inclut sa division Licences & Propriété Intellectuelle ainsi que ses laboratoires de Recherche & Innovation de renommée mondiale. "Cette nomination, effective immédiatement, renforce l'engagement de Technicolor en faveur de la protection de ses droits de propriété intellectuelle", souligne le spécialiste des technologies de l'image. Suite à l'obtention de son diplôme à la Faculté de Droit de l'Université de Chicago, Kenneth Bridges a officié pendant 15 ans en tant qu'avocat spécialiste des litiges relatifs aux brevets, d'abord au sein du cabinet Kirkland & Ellis, puis en créant son propre cabinet. Au cours de sa carrière, il a acquis une forte expertise dans le développement de stratégies d'exploitation de portefeuilles de propriété intellectuelle, y compris la gestion de litiges internationaux complexes. Kenneth Bridges a également travaillé sur une large gamme de technologies, incluant pour les plus récentes les communications sans fil et les appareils mobiles, pour le compte de sociétés comme Apple, Ericsson, HTC, Motorola, Nokia ou encore Samsung.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Ex-Thomson recentré sur l'électronique (16 % des ventes), la maison connectée (32 %) et les services DVD pour les créateurs de contenus et diffuseurs (studios de cinéma, diffuseurs de chaînes de télévisions, post-production, opérateurs télécoms...) ; - L'un des premiers portefeuilles de brevets au monde, en forte croissance ; - Désendettement à marche forcée, poursuivi en 2013 par un refinancement abaissant la charge financière ; - Restructuration comptable de la maison-mère ayant abouti à une valorisation à 2,2 milliards d'euros des brevets ; - Après deux années consécutives de cash-flow positif , retour aux bénéfices au premier semestre 2013 ; - Stratégie concluante de recentrage sur " la maison connectée ", amenée à croître dans la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique)

Les points faibles de la valeur

- Charges financières encore trop lourdes, à restructurer ; [-86]ª- Chiffre d'affaires insuffisant en Asie-Pacifique (9 % du total), loin derrière l'Europe (31 %), les Etats-Unis (44 %) et le reste des Amériques (14 %) ; - Interrogations sur l'avenir des décodeurs, via une joint-venture éventuellement, et sur la capacité à préserver les revenus des licences à moyen terme ; - Résultat net encore déficitaire, malgré la hausse du bénéfice opérationnel ; - Forte remontée du cours depuis le début de l'année.

Comment suivre la valeur

- Sensibilité au dollar ; - Exécution du plan de redressement " Amplify 2015 " : extension des licences, offre élargie de solutions pour les marchés digitaux, désendettement ; - Réduction de l'exposition des licences au consortium MPEG LA, qui doit disparaître en 2015, les brevets MPEG2 ayant contribué à 42 % de l'EBITDA 2012 ; - Attente d'annonces d'accord d'exploitation des brevets, notamment dans les smartphones, d'un partenariat industriel pour la division maison connectée et de création d'une co-entreprise dans les décodeurs ; - Réalisation des objectifs 2013 d'une hausse de 5 à 10 % de la capacité d'autofinancement du groupe ; - Renforcement, en avril 2013, du FSI dans le capital du groupe, à hauteur de 7,5 % du capital, devenu deuxième actionnaire derrière le fonds Vector Capital (20,7 %).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Electronique

Selon l'institut GfK, le marché français de l'électronique grand-public (électronique, informatique, photo et télécommunications) s'est replié de 6% à 15,8 milliards d'euros l'an passé. Les volumes se sont significativement contractés, en particulier pour les téléviseurs. Ce segment de marché, qui avait été porté par l'essor des écrans plats et la fin de l'analogique, a plongé de 23%, à 6,7 millions d'unités. Ce niveau est bien loin du pic atteint en 2010 (à 8,8 millions d'exemplaires). Cette baisse a été généralisée à toute l'Europe (à l'exception de l'Allemagne où les ventes de téléviseurs ont été stables l'an dernier). La taille moyenne d'un téléviseur a bondi de 60 cm il y a dix ans à 84 cm en 2012 (+5 cm par rapport à 2011). GfK souligne que l'offre se complexifie et que l'adoption des nouvelles technologies (telles que la télévision connectée ou les écrans Oled) se fait un peu plus lentement. Le recul du marché français de l'électronique grand-public devrait être limité à 1,6% cette année. FTB/ACT/