IMMOBILIERE DASSAULT : activité pénalisée par des restructurations en cours

26/02/2014 - 11:09 - Option Finance

(AOF) - Immobilière Dassault a réalisé en 2013 un chiffre d'affaires de 14,1 millions d'euros, en baisse de 4,21% sous l'effet combiné des cessions finalisées en 2012 et des restructurations en cours. L'an dernier, la société foncière contrôlée par la famille Dassault a restructuré les immeubles 83 avenue Charles de Gaulle (Neuilly-sur-Seine) et 230 boulevard Saint Germain (Paris 7e), qui ne génère actuellement pas de revenus. Ces surfaces vacantes font l'objet de travaux et n'ont pas été relouées à ce jour. Sur le seul quatrième trimestre, le chiffre d'affaires s'est établi à 3,4 millions, en retrait de 4,97% suite au départ du principal locataire de l'immeuble du 83 avenue Charles de Gaulle à Neuilly-sur-Seine. Le taux d'occupation physique global du patrimoine au 31 décembre 2013 s'élève à 74,31%, dont 83,38% pour l'habitation/ locaux professionnels et 70,92% pour les bureaux/commerces, du fait principalement des opérations de restructuration et de travaux en cours. Au cours de l'exercice 2014, Immobilière Dassault continuera la mise en oeuvre de sa stratégie patrimoniale avec la poursuite des travaux de rénovation et la finalisation de la cession de l'immeuble 6 place de la République Dominicaine, tout en restant attentive aux opportunités d'acquisitions, dans l'objectif de développer un patrimoine de grande qualité. Par ailleurs, la société foncière a annoncé qu'Isabelle Gence avait remis sa démission de membre du directoire et de directeur général de la société pour poursuivre un projet personnel.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Immobilier

Les foncières ont de nombreux défis à relever même si, selon Standard & Poor's, leurs perspectives sont globalement stables sur les douze prochains mois. L'évolution de l'ANR (Actif Net Réévalué) de ces sociétés est menacée par plusieurs facteurs. Les taux d'intérêt " longs " ont légèrement progressé sur les marchés obligataires, ce qui renchérit leurs conditions de financement. De plus, les indices d'indexation calculés par l'Insee, qui déterminent un coefficient de hausse des loyers théorique, évoluent moins favorablement qu'il y a un an. En outre la pression fiscale croissante, qui surévalue les droits de mutation, pénalise leurs performances. Les SIIC (sociétés d'investissement dans l'immobilier cotées) sont redevenues vendeuses nettes d'actifs au deuxième trimestre 2013 selon l'Institut de l'épargne immobilière et foncière (IEIF). FTB/ACT/