VALLOUREC : forte hausse du résultat net part du groupe en 2013

26/02/2014 - 18:04 - Option Finance

(AOF) - Vallourec a dévoilé ses résultats annuels après la clôture. Ceux-ci ont notamment révélé une progression de 18,6% du résultat net part du groupe, lequel s'est établi à 262 millions d'euros. Le résultat brut d'exploitation a, lui, crû de 16,8% à 920 millions d'euros, avec un taux de marge brute d'exploitation de 16,5 %. De son côté, le chiffre d'affaires du fabricants de tubes métalliques sans soudure a augmenté de 4,7% et de 9,8% à taux de change constants à 5,578 milliards d'euros. Vallourec proposera un dividende de 0,81 euro au titre de l'exercice écoulé, en hausse de 17,4%. "Après plusieurs années d'investissements stratégiques, Vallourec a, au cours de l'année 2013, bénéficié des premiers effets de sa nouvelle organisation industrielle sur sa performance financière et commerciale. Nous avons continué à élargir notre offre de produits et de services, ce qui nous a permis de renforcer notre position concurrentielle et d'accroître nos volumes sur les principaux marchés du Pétrole et gaz", a décrypté Philippe Crouzet, Président du Directoire de Vallourec. Le paiement du dividende en numéraire ou la livraison des actions interviendra le 25 juin prochain (détachement du dividende à l'issue de la journée comptable du 3 juin 2014 et cotation de l'action ex-dividende à compter du 4 juin 2014). Ce dividende proposé correspond à un taux de distribution de 39,6 % du résultat net part du Groupe, a précisé Vallourec. Concernant ses perspectives pour 2014, le groupe table sur un chiffre d'affaires et un résultat brut d'exploitation stables ou en croissance modérée ainsi que sur la génération de cash-flow disponible positif.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Co-leader mondial, avec Tenaris, du marché des tubes en acier sans soudure (12 % de parts de marché) et leader mondial des solutions tubulaires premium ; - Positionnement fort dans l'énergie à qui est destinée 83 % de l'activité (gaz et pétrole pour 67 %, énergie électrique pour 11 % et pétrochimie pour 5 %) ; - Répartition équilibrée des ventes entre l'Amérique du nord pour 29 %, l'Amérique du sud (23 %), l'Europe (22 %), l'Asie-Moyen-Orient (17 %) et le reste du monde (9 %) ; - Montée en puissance de deux sites industriels majeurs, VSB au Brésil et Youngstone aux Etats-Unis ; - Savoir-faire remarquable, reconnu par ses clients, notamment dans l'offshore profond et les puits corrosifs ; - Situation financière solide encore renforcée début 2014 .

Les points faibles de la valeur

- Interrogations sur le chiffre d'affaires futur en raison des abandons de centrales nucléaires et recul des investissements du pétrolier brésilien Petrobras ; - Sensibilité du résultat à la cherté de l'euro face au real brésilien et au dollar ; - Activité " hors Energie " durablement morose avec une utilisation à 80 % des capacités des sites européens ; - Méfiance des investisseurs après l'alerte sur les perspectives de croissance des ventes et du bénéfice opérationnel jusqu'à la mi-2014.

Comment suivre la valeur

- Sensibilité au prix du baril de pétrole ; - Evolution des ventes en Chine (3 % du chiffre d'affaires) où est en cours une procédure antidumping contre les fabricants de tubes sans soudure ; - Attente, en juillet 2014, de la décision du Département du commerce américain sur l'instauration ou non de mesures antidumping demandées par les fabricants américains et Vallourec contre les importations en provenance de Corée ou d'Inde ou Thaïlande ; - Attente du redressement des ventes et de la rentabilité à partir du deuxième semestre 2014, grâce à la reprise des achats par le brésilien Petrobras,et à une hausse des ventes des tubes " premium " ; - Valeur en théorie opéable mais présence du FSI (Fonds stratégique d'investissement) au capital à hauteur de 6 %, derrière les salariés (7,35 %).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Produits de base - Métaux

Procurant des marges intéressantes, la production de minerai de fer séduit les grands acteurs. BHP Billiton a annoncé une treizième année de production record avec 187 millions de tonnes sorties de ses mines, un chiffre qui a bondi de 17%. Du fait de dizaines de millions de tonnes supplémentaires produites, le marché du minerai de fer pourrait devenir excédentaire dès 2013. En effet, la Chine, qui représente le premier importateur en consommant 60% de la production mondiale, affronte un ralentissement de sa croissance. En juin dernier, ses importations de minerai étaient au plus bas depuis quatre mois. Pourtant le brésilien Vale assure qu'il ne constate aucun signe d'affaiblissement de la demande chinoise. Pour preuve : Vale, Rio Tinto et BHP, qui fournissent à eux trois 70% de la production mondiale, comptent poursuivre leurs investissements dans le secteur. FTB/ACT/