Fromageries Bel : activité en hausse de 2,7% en 2013

28/02/2014 - 18:09 - Option Finance

(AOF) - Les fromageries Bel ont publié ce vendredi après la clôture un chiffre d'affaires en hausse de 2,7% à 2,72 milliards d'euros au titre de son exercice annuel. Le propriétaire du mini Babybel et de Kiri ajoute que les effets négatifs de change ont pénalisé ses ventes à hauteur de 2,6%. Hors effets de devises, et en l'absence d'effet de périmètre, la croissance organique du groupe ressort ainsi à 5,3%. Sur le seul quatrième trimestre, le revenu a grimpé de 4,1% à 716 millions d'euros. La croissance organique de 6,6% est en ligne avec celle des deux trimestres précédents. En termes géographiques, l'activité a progressé sur l'ensemble des marchés au cours des trois derniers mois de l'année, à l'exception de la zone Amérique, Asie-Pacifique où elle cède 4,8%. En Europe de l'Ouest, premier marché du groupe, elle gagne 4% à 287 millions d'euros au quatrième trimestre, mais seulement 1,6% à 1,073 milliard sur l'année. La hausse est particulièrement marquée en Europe du Nord et de l'Est (+8,9% entre octobre et décembre, +7,6% sur l'année). En termes de perspectives, les fromageries Bel anticipent un net retrait séquentiel de son résultat opérationnel au second semestre 2013. Les résultats publiés le 21 mars dernier répercuteront ainsi le fort renchérissement des matières premières depuis la seconde moitié de l'année. De plus, le résultat net 2013 inclura un redressement fiscal portant sur l'année 2008 pour un montant de 20 millions d'euros. Le groupe dit avoir engagé une action pour contester ce redressement.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

Le secteur est soumis à de nombreux défis. Suite au scandale lié à l'introduction de viande de cheval dans des produits cuisinés étiquetés comme contenant du boeuf, les ventes de plats préparés s'effondrent sur les derniers mois. Cette affaire a impliqué aussi bien Findus que Picard ou Nestlé. A ce facteur négatif s'ajoutent des tensions entre industriels de l'agroalimentaire et distributeurs. Ces derniers réclament aux fabricants des baisses de prix ce qui pénalise les marges des industriels, qui sont confrontés aux prix élevés des matières premières (blé, lait, porc...). Selon l'ANIA (Association nationale des industries alimentaires) 5000 emplois du secteur sont menacés en 2013. FTB/ACT/