BERKSHIRE HATHAWAY : Warren Buffett reste fâché avec les dividendes

17/03/2014 - 13:40 - Option Finance

(AOF) - Magnat pompeusement surnommé le "prophète d'Omaha", Warren Buffett n'a plus lâché le moindre cent de dividende à aucun de ses actionnaires depuis... 1969 et entend bien garder ce cap. Il peut pour ce faire compter sur le conseil d'administration de Berkshire Hathaway, son immense société d'investissement. Ce dernier a en effet appelé les actionnaires à se prononcer contre la proposition de l'un d'entre eux ayant eu l'outrecuidance de proposer le versement d'un dividende "substantiel". Dans sa lettre annuelle aux actionnaires de Berkshire Hathaway, rédigée au début du mois, Warren Buffett a expliqué sa vision et pourquoi le dividende était pour ainsi dire un "dernier recours" de son point de vue. Le milliardaire privilégie l'investissement dans les activités de base pour générer de la croissance interne, l'acquisition d'autres entreprises pour la croissance externe voire le rachat d'actions. Le versement d'un dividende n'est envisageable à son sens que si aucun investissement n'est possible et que le cours des titres est déjà considéré comme élevé.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Finance - Assurance

Au mois de juillet le secteur français de l'assurance-vie s'est bien redressé avec une collecte nette (différence entre les cotisations et les prestations) de 1,9 milliard d'euros. Sur les sept premiers mois de l'année, la collecte nette s'est élevée à 9,6 milliards d'euros. L'assurance-vie française avait précédemment subi un mois de juin marqué par une décollecte de 300 millions d'euros et une année 2012 exécrable (avec une décollecte nette de 3,6 milliards d'euros). Elle a profité de la baisse de rémunération de l'épargne réglementée (Livret A et LDD) et des livrets bancaires. En juillet la collecte nette du Livret A a chuté de 82% (sur un an), à 380 millions d'euros. Au niveau européen, Moody's constate que la majorité des plus grands assureurs européens ont réduit leur levier financier entre 2007 et 2012. Ils utilisent une partie de leur trésorerie excédentaire pour réduire leur endettement. Cette stratégie, plus conservatrice en termes de gestion du capital, résulte non seulement de l'incertitude économique en Europe continentale mais aussi de résultats inférieurs à leurs niveaux d'avant la crise. FTB/ACT/