VRANKEN POMMERY : forte hausse du résultat net en 2013

28/03/2014 - 08:39 - Option Finance

(AOF) - Vranken Pommery a fait état d'un résultat net consolidé de 8 millions d'euros au titre de son exercice 2013, contre 6 millions au 31 décembre 2012. Le résultat opérationnel courant de la maison de champagnes a, lui, progressé de 0,3 million d'euros à 33,3 millions. La rentabilité opérationnelle courante a atteint 10,6% du chiffre d'affaires l'an passé, contre 10,1% en 2012. Quant au chiffre d'affaires, il est ressorti à 315,1 millions d'euros, contre 326,1 millions d'euros en 2012. Si les ventes de vins génériques ont reculé, celles des Marques de Champagne et de vin rosé ont en revanche augmenté de respectivement 5,1 et 8,4% sur un an. Autre bonne nouvelle : l'endettement global est passé de 904,6 millions d'euros à 877,4 millions au 31 décembre dernier. Vranken Pommery a par ailleurs proposé un dividende de 0,8 euro par action au titre de son exercice 2013. Inchangé d'une année sur l'autre, il sera versé le 15 juillet prochain et représente un rendement brut de 3,46 % par rapport au cours de bourse du 25 mars 2014 de 23,1 euros. Enfin, concernant ses perspectives, Vranken Pommery a indiqué viser une amélioration de la rentabilité opérationnelle courante par la poursuite du recentrage sur les champagnes de grandes marques et les vins de Domaines & Châteaux. L'entreprise entend également céder des actifs fonciers en Camargue et réduire ses frais financiers via la baisse de la dette, conjointement avec l'amélioration de la Rentabilité Opérationnelle.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Agroalimentaire

Le secteur est soumis à de nombreux défis. Suite au scandale lié à l'introduction de viande de cheval dans des produits cuisinés étiquetés comme contenant du boeuf, les ventes de plats préparés s'effondrent sur les derniers mois. Cette affaire a impliqué aussi bien Findus que Picard ou Nestlé. A ce facteur négatif s'ajoutent des tensions entre industriels de l'agroalimentaire et distributeurs. Ces derniers réclament aux fabricants des baisses de prix ce qui pénalise les marges des industriels, qui sont confrontés aux prix élevés des matières premières (blé, lait, porc...). Selon l'ANIA (Association nationale des industries alimentaires) 5000 emplois du secteur sont menacés en 2013. FTB/ACT/