La valeur du PEA-PME de la semaine - EXEL INDUSTRIES

08/04/2014 - 12:14 - Option Finance

(AOF) - Exel Industries (-0,23% à 63,80 euros) évolue non loin de son plus haut historique atteint le mois dernier (68,70 euros). Les investisseurs apprécient les qualités du groupe connu du grand public grâce aux marques Berthoud, Tecnoma ou Perras. Créé en 1987 au coeur du vignoble champenois, la société contrôlée à plus de 73% par la famille Ballu est devenue le numéro un mondial des techniques de pulvérisation de précision dans la protection des végétaux et se place désormais au troisième rang mondial pour la protection des matériaux. Exel Industries emploie désormais 2 600 personnes et dispose de 17 sites de production et de filiales implantées dans 23 pays. Le mois dernier, le groupe a séduit le marché en dévoilant des ventes semestrielles jugées solides par les analystes. Sur la période juillet-décembre, le chiffre d'affaires a progressé de 10,6% à 333,3 millions d'euros. Les ventes de la branche Végétaux ont augmenté de 24,5% à 250 millions tandis que celles de la branche Matériaux se sont repliées de 17,1% à 83,3 millions. Concernant les perspectives, le groupe a confirmé son message de prudence sur le niveau de la croissance de son chiffre d'affaires cette année. Sur le second semestre, il prévoit une tendance légèrement baissière dans la pulvérisation agricole, conséquence d'un attentisme en France comme dans certains pays d'Europe, et des conséquences des évènements en Ukraine. Dans le sillage de cette publication, Oddo avait relevé son objectif de cours de 65 à 68 euros tout en réitérant sa recommandation d'Achat. Portzamparc avait conservé sa recommandation Renforcer et son objectif de cours de 69,3 euros. Exel publiera ses résultats semestriels le 15 avril après la clôture. (P-J.L)

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Biens d'équipement

Les principaux acteurs du secteur ont enregistré des baisses d'activité au premier semestre. Rexel a affiché une baisse de ses ventes de 3,5%, à données comparables. Malgré de bons résultats aux Etats-Unis, en Chine, et au Brésil, le groupe a dû affronter des conditions de marché particulièrement difficiles en Europe (-5,3%) et dans la zone Asie-Pacifique (-8,9%). Le fabricant d'engins de chantier Caterpillar a pâti d'une chute de 43% de son bénéfice net à 960 millions de dollars au deuxième trimestre pour un chiffre d'affaires en recul de 16% à 14,6 milliards. Pour la seconde fois en trois mois, l'américain a abaissé ses prévisions de croissance en raison d'un ralentissement des ventes dans le secteur minier. Il vise désormais un chiffre d'affaires compris entre 56 et 58 milliards de dollars, au lieu des 57 à 61 milliards précédemment escomptés. Dans ce contexte, Schneider Electric a acquis le britannique Invensys, spécialiste des automatismes et des logiciels industriels. Cette opération, réalisée dans une optique de croissance, devrait sensiblement renforcer la capacité de Schneider à coller à la demande de ses clients industriels. C'est fondamental dans un environnement où les grands acteurs sont en recherche permanente d'efficacité dans leurs processus de production et leur consommation d'énergie. FTB/AUT/