CGG : les taux d'utilisation de la flotte progressent au premier trimestre 2014

09/04/2014 - 08:21 - Option Finance

(AOF) - CGG a communiqué ce mercredi avant l'ouverture de la Bourse de Paris les taux d'utilisation de ses navires au cours de son premier trimestre d'exercice 2014. Le groupe de géophysique spécialisé dans les services à la prospection pétrolière et gazière a par ailleurs indiqué que son navire Symphony avait été définitivement arrêté le 10 février dernier. Au cours des trois premier mois de l'année, le taux de disponibilité des navires, qui mesure la disponibilité structurelle des navires, est ressorti en nette hausse à 94%, contre 83% un an plus tôt et 83% au trimestre précédent. Le taux de production des navires, qui mesure l'utilisation effective des navires disponibles, s'est, lui, établi à 93%, stable sur un an et en hausse de 3 points d'un trimestre sur l'autre. Enfin, en ce qui concerne la répartition de la flotte sur la période, CGG indique que 51% de la flotte 3D (contre 36% au premier trimestre 2013) ont opéré sur des programmes multiclients " dont 15% en tant que bateaux sources pour des programmes wide-azimuth multi-clients ".

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Un des leaders des services géophysiques et sismiques intégrés et leader mondial des équipements géophysiques à travers sa filiale Sercel ; - Taille critique dans chacun de ses métiers (43 % du chiffre d'affaires dans l'acquisition sismique, 22 % dans l'équipement sous la marque Sercel et 34 % dans la géosciences) ; - Stratégie de différenciation technologique via l'innovation et la modernisation de la flotte ; - Rationalisation du nombre de partenaires maritimes par la création de joint-ventures pour la gestion des navires sismiques, avec Eidesvik en 2011, Louis Dreyfus Armateurs début 2013 ; - Taux élevé -93 %- de l'utilisation des navires en début d'année, la flotte étant répartie entre les contrats exclusifs (79 %) et les multi-clients (21 %) ; - Retombées positives du rachat des actifs Géoscience de Fugro, avec l'obtention d'un contrat majeur et de long terme de gestion de bases de données ; - Bonne flexibilité financière.

Les points faibles de la valeur

- Activité soumise au risque géopolitique ; - Secteur ultra-cyclique situé au début de la chaîne des services pétroliers et donc très sensible aux réductions d'investissement ; - Importantes surcapacités en bas de cycle et fortes pressions concurrentielles, notamment dans l'activité terrestre ; - Dépréciations d'actifs dans la branche Acquisitions ; - Méfiance des investisseurs après deux avertissements sur résultats en 2013 ; - Perte historique en 2013 et forte chute en Bourse en 2013.

Comment suivre la valeur

- Forte dépendance aux investissements des compagnies pétrolières ; - Retombée de contrats dans l'offshore brésilien, après la mise aux enchères du gisement de Libra ; - Réduction de l'exposition à la branche acquisition, peu rentable, par la cession de 5 navires sur 18 ; - Capital très ouvert dans un secteur en pleine consolidation mais éventualité d'une OPA limitée en raison de la présence du FSI (6,5 % des actions et 11,3 % des droits de vote) et de l'Institut français du pétrole (4,2 % et 8 %).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pétrole et parapétrolier

Le FMI ne prévoit plus qu'une croissance de 3,1% de l'économie mondiale cette année, au lieu de 3,3% précédemment estimé, et de 3,8% en 2014, au lieu de 4%. Tenant compte de la modification de ces prévisions, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a légèrement abaissé ses propres estimations de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2013 et 2014. Pour cette année, l'AIE table sur une hausse de la demande de 895.000 barils, soit un total de 90,8 millions écoulés chaque jour, contre 930.000 barils auparavant prévus. Pour 2014, l'AIE continue d'anticiper une accélération de la demande, toutefois moins forte qu'attendue précédemment, sur la base d'une demande journalière supplémentaire de 1,1 million de barils (contre 1,2 million auparavant anticipés). La consommation des pays hors OCDE restera le moteur de la demande pétrolière mondiale, alors que celle des pays de l'OCDE continuera à décliner. FTB/ACT/