INTEL : nette baisse des résultats au premier trimestre

16/04/2014 - 14:23 - Option Finance

(AOF) - Le numéro un mondial des semi-conducteurs Intel a publié des résultats trimestriels en baisse en raison de la mauvaise santé du marché des PC, mais légèrement supérieurs aux attentes. Le bénéfice net de la firme de Santa Clara a en effet reculé de 26% sur la période à 1,947 milliard de dollars, ou 38 cents par action, soit 1 cent de mieux que le consensus Thomson Reuters. Le chiffre d'affaires a, lui, reculé de 8% à 12,764 milliards de dollars, ce qui est légèrement en deçà des anticipations de Wall Street (12,81 milliards). Dans le détail, la division Puces pour PC a enregistré un chiffre d'affaires de 7,9 milliards de dollars, en recul de 1%. Elle a été pénalisée par la mauvaise santé du marché du PC, lequel a reculé de 4,4% au premier trimestre, selon le bureau d'études IDC. Les ventes de la division Data center (microprocesseurs pour serveurs) se sont en revanche élevées à 3,1 milliards de dollars, en croissance de 11%. Cette activité affiche une marge opérationnelle nettement supérieure à celle du reste de la société. Pour le trimestre en cours, Intel table sur un chiffre d'affaires de 13 milliards de dollars, légèrement supérieur aux attentes de Wall Street, qui cible de son côté 12,95 milliards de dollars. Il est attendu stable sur l'année.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Semi-conducteurs

En 2012, les investissements mondiaux en R&D se sont établis à 53 milliards de dollars, après avoir progressé de 7%. Ils ont représenté environ 17% du chiffre d'affaires total de l'industrie, contre 10% dans les années 1990. Intel est le plus actif dans ce domaine et il a investi l'an passé environ 10 milliards de dollars en R&D. Il devrait accroître ses investissements à 13 milliards de dollars, et asseoir ainsi davantage sa domination. STMicroelectronics a signé un nouveau contrat de prêt avec la Banque européenne d'investissement (BEI) pour 350 millions d'euros, destiné à financer son innovation. Les industriels cherchent à gagner une avance technologie pour équiper les futures smartphones, tablettes et autres objets connectés. Le marché du mobile est aujourd'hui dominé par Qualcomm.

Electronique

Selon l'institut GfK, le marché français de l'électronique grand-public (électronique, informatique, photo et télécommunications) s'est replié de 6% à 15,8 milliards d'euros l'an passé. Les volumes se sont significativement contractés, en particulier pour les téléviseurs. Ce segment de marché, qui avait été porté par l'essor des écrans plats et la fin de l'analogique, a plongé de 23%, à 6,7 millions d'unités. Ce niveau est bien loin du pic atteint en 2010 (à 8,8 millions d'exemplaires). Cette baisse a été généralisée à toute l'Europe (à l'exception de l'Allemagne où les ventes de téléviseurs ont été stables l'an dernier). La taille moyenne d'un téléviseur a bondi de 60 cm il y a dix ans à 84 cm en 2012 (+5 cm par rapport à 2011). GfK souligne que l'offre se complexifie et que l'adoption des nouvelles technologies (telles que la télévision connectée ou les écrans Oled) se fait un peu plus lentement. Le recul du marché français de l'électronique grand-public devrait être limité à 1,6% cette année. FTB/ACT/