VEOLIA ENVIRONNEMENT : dividende de 0,7 euro par action approuvé par l'assemblée générale des actionnaires

28/04/2014 - 08:56 - Option Finance

(AOF) - Réunie en fin de semaine dernière à Paris, l'assemblée générale des actionnaires de Veolia Environnement a approuvé le dividende proposé au titre de l'exercice 2013 de 0,7 euro par action. Elle a par ailleurs décidé que chaque actionnaire pourrait choisir de recevoir le paiement du dividende en numéraire ou en actions ordinaires nouvelles de la Société, cette option s'appliquant au montant total du dividende auquel il a droit. Le prix d'émission des actions ordinaires nouvelles qui seront remises en paiement du dividende est fixé à 13,01 euros. Ce prix est égal à 95 % de la moyenne des premiers cours cotés sur le marché réglementé d'Euronext Paris lors des vingt séances de bourse précédant le jour de l'assemblée générale diminuée du montant du dividende faisant l'objet de la quatrième résolution (soit 0,7 euro par action) et arrondi au centime d'euro immédiatement supérieur. Le nombre total maximum d'actions ordinaires nouvelles susceptibles d'être émises pour les besoins du paiement du dividende en actions est de 28 766 061 actions, représentant environ 4,98 % du capital et 5,10 % des droits de vote exerçables de la Société sur la base des actions en circulation au 24 avril 2014 augmentées du nombre maximum d'actions nouvelles susvisé. Le dividende de l'exercice 2013, détaché le 30 avril 2014, sera mis en paiement à compter du 28 mai prochain.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Leader mondial des services à l'environnement pour 44 % du chiffre d'affaires, propreté pour 35 % et énergie pour 21 % ; - Présence forte à l'international, amenée à croître à 66 % après intégration de Dalkia International; - Métiers (et contrats) de long terme assurant une récurrence du chiffre d'affaires ; - Fort potentiel de développement du modèle de gestion déléguée dans le monde (moins coûteux pour les clients que celui de la régie) ; - Stratégie opérationnelle en deux volets :réorganisation en réunissant les activités sous la seule marque Veolia Environnement dans chaque pays et en mutualisant les fonctions support, croissance fondée sur 4 piliers : ciblage des problématiques environnementales majeures, renforcement sur les marchés en croissance, pénétration des clients industriels et évolution des modèles économiques ; - Relèvement du plan d'économies à 750 MEUR, contre 470 MEUR d'ici fin 2015 ; - Premières réussites dans le désendettement du groupe, ramené à 8-9 MdsEUR fin 2013 grâce aux cessions, de 6,3 MdsEUR en 2012/2013.

Les points faibles de la valeur

- Cyclicité d'une partie des activités mise en évidence par la crise (baisse des tarifs en Allemagne, renégociation des contrats en France, fin du contrat d'Indianapolis...) ; - Contexte économique peu porteur sur le court terme, avec des pressions sur les marges dans l'eau et une baisse des volumes et du prix des matières premières secondaires dans les déchets ; - Secteur des " utilities " à la peine en Bourse : inquiétudes sur la pression tarifaire des autorités publiques en Europe, sur la capacité à générer des cash flows suffisants, et sur les conséquences règlementaires de l'accident nucléaire au Japon ; - Endettement encore élevé et création de cash-flow insuffisante malgré les cessions d'actifs et l'émission d'emprunts perpétuels ; -Rentabilité encore insuffisante ; - Remise en cause du statut de valeur de rendement, malgré l'engagement de verser un dividende inchangé de 0,7 EUR par titre sur deux ans.

Comment suivre la valeur

- Valeur de restructuration (longtemps perçue comme une valeur défensive et de croissance) ; - Avancées à l'international, notamment la Pologne, la Bulgarie et la Grande-Bretagne en Europe, le Japon, la Corée du sud et la Chine en Asie du Nord ; - Renouvellement des contrats de concessions d'eau en France, où Veolia dégagerait une rentabilité double de celle de Suez et où les municipalités sont de plus en plus vigilantes ; - Montée en puissance des activités avec les clients industriels (à 50 % du chiffre d'affaires, contre 35 % aujourd'hui), au détriment des clients municipaux ; - Réalisation de l'objectif 2014 d'un retour à la croissance organique de chiffre d'affaires, de 3 % l'an et d'une hausse de la capacité de financement supérieure à 5 % ; - Rumeurs de départ du président Antoine Frérot ; - Capital ouvert mais valeur non " opéable ", le premier actionnaire étant la Caisse des Dépôts (9,3 % du capital).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux collectivités

Neuf géants européens de l'énergie (Enel, Eni, E.ON, Gas Natural, GasTerra, GDF Suez, Iberdrola, RWE et Vattenfall) ont proposé une série de réformes dans le cadre de la mise en place d'un plan d'urgence. En jeu : la diminution de la consommation d'énergie, du fait de la concurrence des énergies renouvelables, et la baisse des prix. Les groupes proposent, entre autre, de freiner le développement des énergies vertes lourdement subventionnées. Ils suggèrent également de relancer le marché européen du carbone et de réserver les subventions aux technologies ayant réellement besoin d'un soutien de lancement, comme l'hydrolien ou l'éolien en mer. FTB/ACT/