TOUPARGEL : chiffre d'affaires en baisse de 7% au premier trimestre

30/04/2014 - 17:45 - Option Finance

(AOF) - Toupargel a réalisé au premier trimestre 2014 un chiffre d'affaires en baisse de 7% à 68,9 millions d'euros. Le spécialiste de la vente à distance et de la livraison à domicile de produits surgelés a indiqué que la société Le Comptoir du Surgelé, acquise le 31 janvier 2014 avec effet rétroactif au 1er janvier 2014, avait contribué à l'activité pour 1,2 million d'euros sur la période. La baisse du panier moyen et le décalage des fêtes de Pâques au 20 avril 2014 ont eu un effet défavorable sur l'activité, compensé en partie par un calendrier favorable (2 jours de vente supplémentaires). La fidélisation a progressé sur tous les segments de clientèle. Le volume de création de nouveaux clients est stable avec une diminution de leurs coûts de création, en ligne avec les objectifs du plan "Engagés Client". Toupargel a indiqué avoir procédé le 31 mars 2014 à l'acquisition de la société Eismann France, filiale du groupe allemand éponyme. Cette opération lui permet de renforcer son implantation sur un large quart Nord Ouest de la France avec l'apport d'un fichier de près de 160 000 clients. Eismann France a réalisé en 2013 un chiffre d'affaires de 46,7 millions d'euros en vente par "camion-magasin" pour l'essentiel. Au 1er avril 2014, Eismann France est devenue une filiale autonome de Toupargel, avec sa marque et sa gamme de produits. La complémentarité des enseignes Toupargel et Eismann France se traduira par la mise en place de synergies significatives. A périmètre constant, le groupe n'anticipe pas un retour à la croissance avant 2015.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Distribution spécialisée

Selon la Fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé (Procos), en décembre 2012 l'activité du commerce spécialisé a reculé sur un an de 3,5%, à périmètre comparable. Le démarrage plus tardif des congés d'hiver, la baisse du budget consacré par les Français à leurs achats de Noël et l'augmentation des ventes sur Internet expliquent cette tendance. La baisse d'activité a concerné tous les types de commerces et tous les secteurs. Sur l'ensemble de l'année l'activité a diminué de 0,9%. La timide embellie observée au premier trimestre (+2,1%) a été absorbée par la baisse d'activité au cours des mois suivants. Le commerce spécialisé n'a toujours pas rattrapé ses niveaux d'activité d'avant la crise de 2009. Le commerce en ligne voit sa croissance ralentir. La Fevad (Fédération e-commerce et vente à distance) a annoncé une hausse de 19% du marché en 2012, à 45 milliards d'euros. Le marché est entré dans une phase de maturité : le taux de croissance était de 37% en 2006 et de 24% en 2010. Le commerce électronique devient de plus en plus concurrentiel, ce qui se traduit par une réduction du chiffre d'affaires moyen par site. FTB/ACT/