Ubisoft : le départ de Martin Tremblay chez VU Games compromis

03/05/2006 - 11:12 - Boursier.com

Ubi gagne une manche...

La nomination de l'ancien patron des studios Ubisoft de Montréal à la tête des studios mondiaux du concurrent VU Games (Vivendi) n'est pas de tout repos. Il y a une dizaine de jours, VU Games se félicitait de l'arrivée de Martin Tremblay en provenance "des studios mondialement reconnus d'Ubisoft Montréal", qu'il avait contribué "à porter de 350 à 1.400 personnes". Mais Ubi ne l'entendait pas de cette oreille et a diligenté une procédure devant les tribunaux, arguant des clauses de non-concurrence contenues dans le contrat de son ancien dirigeant, qui comportait également, au dire de son ancien employeur, des clauses de non-sollicitation et de confidentialité. En clair, l'éditeur français entend empêcher Martin Tremblay de rejoindre les studios californiens de Vivendi. Première étape gagnée par Ubi, qui a obtenu une injonction d'un Tribunal québécois interdisant à Martin Tremblay d'exercer une activité susceptible de concurrencer directement ou indirectement Ubisoft en Amérique du Nord et au Mexique. Selon le site américain spécialisé Gamespot, l'injonction expire le 9 mai prochain, date à laquelle Ubi pourra demander la mise en oeuvre de moyens plus contraignants pour empêcher son ancien dirigeant de passer à la concurrence, si celui-ci ne s'est pas plié aux exigences du tribunal. Une chose est sûre, un précédent a sans doute joué en défaveur de Martin Tremblay dans l'affaire. Celui-ci avait en effet vertement défendu les clauses de non-concurrence en 2003 quand 5 employés d'Ubi avaient été débauchés par Electronic Arts. Son implication dans le dossier avait d'ailleurs permis à l'éditeur français de remporter son procès contre le géant américain...



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