HIMEDIA : activité en baisse au premier trimestre mais les perspectives restent positives pour 2014

06/05/2014 - 10:33 - Option Finance

(AOF) - HiMedia Group a publié un chiffre d'affaires en repli de 6% au premier trimestre 2014, à 42,8 millions d'euros, en raison du recul des revenus de la publicité (-8% à 19,6 millions d'euros) et des paiements (-5% à 23,2 millions d'euros). L'autre indicateur clef de l'activité de la société de marketing digital, sa marge brute, a cédé 9% sur la période, à 15,2 millions d'euros. Le groupe invoque une transformation progressive du marché de la publicité et du paiement digital, ainsi qu'un effet de base défavorable et une saisonnalité "particulière". HiMedia a tout de même reconduit son objectif de croissance de son résultat net en 2014. Le groupe estime que la visibilité sur le secteur de la publicité devrait s'accroître au cours du deuxième semestre, notamment grâce à la tenue de grands évènements comme la coupe du monde de football et la signature de plusieurs nouveaux contrats de régie.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Communication - Publicité

La publicité en ligne a poursuivi son développement en Europe l'an passé. Selon certains experts, avec une progression de 11,5%, elle a atteint un nouveau pic avec des investissements globaux de 24,3 milliards d'euros. La publicité en ligne représente désormais un quart du marché de la publicité (25,6%), alors qu'elle ne représentait que 10,3% de ce marché en 2006. L'écart se réduit avec la télévision et, Internet devance désormais nettement la presse quotidienne en termes d'investissements publicitaires. Les tarifs tiennent compte de cette évolution et tendent à s'aligner avec ceux en vigueur dans la télévision. Les trois premiers marchés européens, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la France, enregistrent des rythmes de croissance moins soutenus que des marchés moins matures : en 2012, +13,3% des investissements dans la publicité en ligne pour le Royaume-Uni (à 6,64 milliards d'euros), +8,6 % (4,56 milliards) pour l'Allemagne et +6,3 % (2,77 milliards) pour la France. En revanche ces investissements bénéficient d'un bien meilleur dynamisme en Russie (34 % à 1,54 milliard) et en Turquie (30,4 % à 459 millions). FTB/ACT/