(AOF) - Office Depot a publié ce mardi une perte nette part du groupe de 109 millions de dollars au titre de son premier trimestre 2014 clos le 29 mars, soit -0,21 dollar par action, contre 17 millions (0,06 dollar par action) un an plus tôt. Le résultat opérationnel a, lui, basculé en territoire négatif durant la période, à -79 millions de dollars contre +10 millions à la fin du premier trimestre 2013. Enfin, les ventes trimestrielles du groupe américain de fournitures de bureau a bondi de 60,2% sur l'année à 4,354 milliards de dollars. Proforma, elles ont reculé de 3%. Le consensus tablait sur un chiffre d'affaires de 4,28 milliards. La forte augmentation du périmètre est imputable à la fusion avec OfficeMax en novembre dernier. Ce rapprochement a conduit Office Depot à annoncer aujourd'hui la fermeture prochaine de près de 150 magasins au cours de l'année 2014, principalement durant le dernier trimestre. Ces clôtures de boutiques devraient atteindre 400 à fin 2016 En termes de perspectives, le groupe attend désormais un résultat opérationnel ajusté d'au moins 160 millions de dollars sur l'année, contre 140 millions précédemment anticipés.
Distribution spécialisée
Selon la Fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé (Procos), en décembre 2012 l'activité du commerce spécialisé a reculé sur un an de 3,5%, à périmètre comparable. Le démarrage plus tardif des congés d'hiver, la baisse du budget consacré par les Français à leurs achats de Noël et l'augmentation des ventes sur Internet expliquent cette tendance. La baisse d'activité a concerné tous les types de commerces et tous les secteurs. Sur l'ensemble de l'année l'activité a diminué de 0,9%. La timide embellie observée au premier trimestre (+2,1%) a été absorbée par la baisse d'activité au cours des mois suivants. Le commerce spécialisé n'a toujours pas rattrapé ses niveaux d'activité d'avant la crise de 2009. Le commerce en ligne voit sa croissance ralentir. La Fevad (Fédération e-commerce et vente à distance) a annoncé une hausse de 19% du marché en 2012, à 45 milliards d'euros. Le marché est entré dans une phase de maturité : le taux de croissance était de 37% en 2006 et de 24% en 2010. Le commerce électronique devient de plus en plus concurrentiel, ce qui se traduit par une réduction du chiffre d'affaires moyen par site. FTB/ACT/