(AOF) - Alstom a déploré au premier trimestre un recul de 28% de son résultat net 2013-2014, ressorti à 556 millions d'euros en raison notamment d'une hausse des coûts de restructuration. Le résultat opérationnel du groupe industriel s'est, lui, établi à 1,424 milliard d'euros, en baisse de 3%, tandis que le chiffre d'affaires est demeuré inchangé à 20,27 milliards. Le consensus Thomson Reuters attendait 20,038 milliards d'euros, mais un résultat net sensiblement supérieur à 710 millions. La marge de la branche Transport du groupe a atteint 5,6%, grâce à la hausse de l'activité et aux efforts sur les coûts, soit 0,2 point de plus qu'à l'issue de l'exercice 2012-2013. Le secteur Thermal Power a, lui, enregistré un taux de 10,6% (contre 10,4%) et la rentabilité du secteur Renewable Power a reculé à 4,5% (à comparer avec 4,9%), en raison d'un mix défavorable et d'une érosion constante des prix dans l'éolien. Enfin, celle de Grid (transmission d'électricité) s'est élevée à 5,6%, 0,6 point de moins qu'un an plus tôt. Les prises de commandes ont pour leur part atteint 21,5 milliards d'euros, en baisse de 10% par rapport à l'année dernière. Pour rappel, Alstom a reçu la semaine dernière une offre ferme de General Electric relative à l'acquisition de ses activités Energie, laquelle a été jugée insuffisante en l'état par François Hollande. Le conglomérat américain, qui a mis 12,35 milliards d'euros sur la table, est en concurrence sur ce dossier avec le géant allemand de l'énergie Siemens. Alstom va discuter avec General Electric de possibles alliances dans le ferroviaire, mais s'intéresse en priorité à l'activité de signalisation du groupe américain, a par ailleurs déclaré mercredi le PDG du groupe français Patrick Kron.
Les points forts de la valeur
- Numéro un mondial des centrales électriques clés en main et des TGV, également présent dans les technologies de captation et réduction de CO2et dans les solutions de gestion des réseaux électriques ou GRID ; - Activités complémentaires, dopées par les besoins en infrastructures des pays émergents (50 % du carnet de commandes) et en modernisation dans les pays occidentaux : équipement et production d'énergie (45 % des ventes), équipement de transport ferroviaire (27 %), énergies renouvelables (9 %) et GRID (19 %) ; - Vers un renforcement en Afrique du sud grâce au contrat PRASA de fourniture de 600 trains de passagers entre 2015 et 2025, le plus gros jamais signé par le groupe ; - Pénétration du marché chinois très porteur des centrales au charbon grâce au projet de joint venture avec Shanghai Electric Boilers ainsi que celui de l'hydraulique où le groupe a investi 100 FTB/ACT/