GENERALE DE SANTE cible de l'australien Ramsay Health

12/05/2014 - 11:33 - Option Finance

(AOF) - Generale de Santé bondit de 7,10% à 16,60 euros après l'annonce de discussions exclusives avec Ramsay Health Care en vue d'un rachat. Le groupe australien a présenté aux actionnaires de contrôle du premier gestionnaire français de cliniques et d'hôpitaux privés (83,45% du capital) une offre à 16,75 euros par titre, ce qui valorise le groupe à 945,2 millions d'euros. Les actionnaires de contrôle, Santé SA et Santé Développement Europe SAS, ont décidé d'accorder une période d'exclusivité jusqu'au 6 juin à Ramsay Health Care, Crédit Agricole Assurances et Ramsay Santé afin de leur permettre d'effectuer des "due diligences" en vue de remettre une offre ferme et de trouver un accord sur les conditions de la transaction. Si l'offre est finalisée, elle conduirait au dépôt d'une offre publique d'achat simplifiée sur Générale de Santé. Cette offre survient quelques jours après la présentation de résultats trimestriels contrastés. Générale de Santé a accusé une baisse de son chiffre d'affaires et de son excédent brut d'exploitation (EBE) au premier trimestre, caractérisé par un environnement économique et tarifaire dégradé ainsi que par les cessions opérées par le groupe sur cette période. L'EBE a en effet reculé de 7,1% à 73,1 millions d'euros. Son résultat opérationnel courant a baissé de 3,5% à 46,2 millions sur un chiffre d'affaires de 449,2 millions, en recul de 10% à données publiées mais en progression de 2,1% hors variations de périmètre. En Bourse, le titre a clôturé vendredi dernier à 15,50 euros, faisant apparaître un gain de 19,7% depuis le début de l'année. Avec la hausse du jour, le titre enregistre désormais une progression de 27,5%.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux collectivités

Neuf géants européens de l'énergie (Enel, Eni, E.ON, Gas Natural, GasTerra, GDF Suez, Iberdrola, RWE et Vattenfall) ont proposé une série de réformes dans le cadre de la mise en place d'un plan d'urgence. En jeu : la diminution de la consommation d'énergie, du fait de la concurrence des énergies renouvelables, et la baisse des prix. Les groupes proposent, entre autre, de freiner le développement des énergies vertes lourdement subventionnées. Ils suggèrent également de relancer le marché européen du carbone et de réserver les subventions aux technologies ayant réellement besoin d'un soutien de lancement, comme l'hydrolien ou l'éolien en mer. FTB/ACT/