(AOF) - EasyJet perd 4,45% à 1653 pence à Londres malgré des résultats semestriels meilleurs que prévu. Les investisseurs semblent prendre prétexte de cette bonne performance pour prendre une partie de leurs bénéfices sur un titre qui affiche un gain de 10% depuis le début de l'année, après avoir vu son cours doubler en 2013. Sur la période de 6 mois close fin mars, la compagnie low cost a accusé une perte avant impôt de 53 millions de livres, contre - 61 millions un an plus tôt. Enregistrer une perte est traditionnel pour le secteur durant cette période de l'année où le trafic est le plus faible. En mars dernier, le groupe disait tabler sur une perte avant impôt comprise entre 55 et 65 millions de livres. EasyJet a souligné que l'effet négatif du calendrier (les fêtes de Pâques sont tombées en avril et non mars comme en 2013) a été plus que compensé par la maîtrise de ses coûts, le succès de son nouveau programme permettant de choisir son siège et le temps clément de l'hiver, synonyme de moindres perturbations. Autre bonne nouvelle : le coefficient de remplissage, un indicateur phare du secteur, a progressé pour s'élever à 89%, avec des capacités en hausse de 3,6% à 31,1 millions de sièges.
Transport aérien
Une étude réalisée pour le compte de l'Association internationale du transport aérien (IATA), et intitulée " Vision 2050 " souligne, qu'à cet horizon, le nombre de voyages effectués chaque année devrait être multiplié par six et passerait ainsi à 16 milliards. Dans le même temps, le transport aérien de marchandises devrait être multiplié par dix, avec 400 millions de tonnes de cargo par an. Les actuels majors du transport aérien risquent d'être supplantés par de nouveaux entrants, en provenance de Chine, d'Inde, du Brésil, de Russie ou du Mexique. Certains experts alertent sur le danger de disparition pesant sur Air France-KLM, Lufthansa et IAG. Les acteurs européens se rapprocheraient dans un mouvement défensif et ne seraient plus que deux ou trois grands groupes. FTB/ACT/