EDENRED : paiement du dividende annuel le 18 juin

13/05/2014 - 15:58 - Option Finance

(AOF) - Les actionnaires du groupe Edenred ont approuvé ce mardi en assemblée générale le versement d'un dividende annuel de 0,83 euro par action au titre de l'exercice 2013. Le communiqué du groupe de titres de services prépayés aux entreprises indique que ce dividende pourra être payé intégralement en numéraire, ou à moitié en numéraire (0,415 euro par action) et à moitié en actions nouvelles. Les dites actions seront disponibles au prix unitaire de 20,95 euros, soit avec une décote de 10% sur le prix moyen du titre à la Bourse de Paris sur les vingt dernières séances. Le dividende, qu'il soit réglé intégralement en numéraire ou partiellement en action, sera payé le 18 juin prochain.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Leader mondial, devant Sodexo, des titres de services (tickets restaurant pour 75 %, chèques vacances et autres bonus aux salariés pour 8 %, gestion des frais professionnels pour 12 % et chèques cadeaux et autres " vouchers " pour 4 %) avec 10 % du marché ; - Positionnement sur un marché très porteur, avec des positions fortes en Amérique latine (la moitié des facturations et une croissance proche de 20 % en 2013), notamment au Brésil, premier marché mondial, et en Colombie avec le rachat de Big Pass (20 % du marché local) ; - Deux catalyseurs de croissance : hausse du taux de pénétration, notamment dans les PME, et passage du ticket papier au numérique, avec un objectif de 75 % des émissions en numérique fin 2016, contre 58 % fin 2013 ; - Forte expérience dans le numérique, segment à forte rentabilité sur plusieurs pays (85% du volume d'émission au Brésil, 100% au Royaume-Uni, 100% en Turquie...) ; - Valeur protectrice contre l'inflation via les placements financiers de la trésorerie et l'augmentation mécanique des valeurs faciales des tickets ; - En Europe, retour à une croissance proche de 6 %, notamment en France grâce aux chèques emploi service (Cesu) et prise de position de leader en Finlande avec l'acquisition de Nets Prepaid ; - Flux de trésorerie récurrents assurant une très bonne rémunération des actionnaires, avec un pay-out de 96 % en 2013.

Les points faibles de la valeur

- En Europe, sensibilité à la dégradation de l'emploi salarié en Europe (47 %, dont 17 % en France), à l'évolution de la législation fiscale et impact des titres " perdus/périmés " sur le résultat opérationnel ; - Rémunération de la trésorerie sur les titres affectée par la faiblesse des taux d'intérêt ; - Société endettée en euros alors qu'une grande partie de la trésorerie est en monnaies émergentes ; - Exposition au risque devises propres à certaines zones géographiques (Hongrie en 2012, Venezuela et Brésil en 2013), avec un impact de 12 % sur le volume d'émissions en 2013 ;

Comment suivre la valeur

- Elément clé de l'appréciation de la société : l'évolution du volume d'émission ou somme de la valeur faciale des titres et chèques émis ; - Programme " Inventer 2016 " : hausse de 2 à 5 % du taux de pénétration des marchés existants et de 3 à 5 % des nouveaux clients, création de nouvelles solutions (dématérialisation, tickets culture ou essence...), extension de la couverture géographique (6 nouveaux pays entre 2010 et 2016) et hausse de la valeur faciale des programmes ; - Poursuite de la croissance externe, avec 10 acquisitions de taille moyenne dans les émergents à l'étude en 2013 et l'ouverture de 3 à 5 pays supplémentaires d'ici 2016 ; - Croissance du secteur " Expense management " (gestion des frais de voyage et des flottes de véhicule) dont la part dans les volumes émis devra passer de 12 % environ en 2013 à 20 % en 2016; - Réalisation des objectifs 2014 d'un chiffre d'affaires financier stable ; - Valeur spéculative, les investisseurs s'interrogeant sur une sortie, après celle d'Eurazeo, du fonds Colony Capital (11,3 % des actions et 14,1 % des droits de vote).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux entreprises

Les performances des grands acteurs du travail temporaire sont satisfaisantes grâce à leurs efforts de restructuration. Le suisse Adecco a affiché un bénéfice net en hausse de 12% sur le deuxième trimestre, à 126 millions d'euros en dépit d'un repli de 3% de son chiffre d'affaires, suite au contrôle renforcé de ses coûts. Le leader mondial a pourtant dû affronter une chute de 12% de son activité en France, son premier marché. De même, grâce à une compression de ses dépenses, son concurrent Randstad a affiché un bond de 73% de son bénéfice net, à 63,1 millions d'euros, alors que son chiffre d'affaires a baissé de 5%, à 4,09 milliards d'euros. L'américain Manpower Group a également affiché une nette hausse de son bénéfice, du fait d'un plan de restructuration. L'atonie du marché du travail temporaire en France est soulignée par le baromètre de Prism'emploi, organisme qui regroupe six cents entreprises du secteur. Selon cet indicateur, au premier semestre l'emploi intérimaire s'est replié de 12,8% par rapport à la même période de 2012. Le secteur compte 470.000 salariés en équivalent temps plein (ETP). FTB/ACT/