SUEZ ENVIRONNEMENT : contrat de 22,5 millions d'euros en Azerbaïdjan

13/05/2014 - 17:08 - Option Finance

(AOF) - Suez Environnement a annoncé aujourd'hui la signature d'un contrat de 22,5 millions d'euros avec Azersu, l'opérateur public national en charge des services de l'eau et de l'assainissement. Il a été signé à l'occasion de la visite de François Hollande à Bakou (Azerbaïdjan), en présence du chef de l'Etat français et de son homologue azéri Ilham Aliyev. D'envergure nationale, ledit contrat porte sur la formation et le transfert de savoir-faire sur l'ensemble des métiers du cycle de l'eau des 4 500 cadres de l'opérateur public. Il s'inscrit dans un programme initié par les autorités azéries pour améliorer les infrastructures d'eau et d'assainissement, et porte sur deux axes principaux : une formation aux métiers de l'eau mise en place en Azebaïdjan et en France pour les cadres à haut potentiels, et une formation opérationnelle organisée également auprès des équipes sur leurs lieux de travail.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Numéro deux mondial des services à l'environnement, intervenant dans l'eau pour 49 % et les déchets pour 51 % ; - Montée en puissance de l'international (35 % du chiffre d'affaires en Europe hors France et 29 % ailleurs dans le monde) ; - 3 grands moteurs de croissance : l'urbanisation, la gestion de la rareté des ressources, renforcement des réglementations ; - Métiers (et contrats) de long terme assurant une bonne visibilité ; - Fort potentiel de développement du modèle de gestion déléguée dans le monde (moins coûteux pour les clients que celui de la régie), avec des renégociations de contrats satisfaisantes en France, Chili et Espagne ; - Obtention de nombreux contrats long terme fin 2013, notamment dans les déchets au Royaume-Uni ; - Stricte discipline financière, notée A3 par Moody's, et versement en cash du dividende 2013.

Les points faibles de la valeur

- Secteur des " utilities " à la peine en Bourse : inquiétudes sur la pression tarifaire des autorités publiques en Europe et sur les conséquences règlementaires de l'accident nucléaire au Japon en mars 2011 ; - Marasme persistant de l'activité traitement des déchets, liée à la situation économique ; - Contexte économique peu porteur à court terme, avec des pressions sur les marges dans l'eau et une baisse des volumes et du prix des matières premières secondaires dans les déchets ; - Incertitudes sur les renouvellements de contrats, soit un dixième du portefeuille chaque année ; - Interrogations sur la capacité du groupe à distribuer un dividende en cash en 2014.

Comment suivre la valeur

- Activités fortement consommatrices de capitaux : secteur présentant traditionnellement un niveau d'endettement élevé et donc une sensibilité aux taux d'intérêt ; - Environnement réglementaire incertain dans l'Union européenne où les collectivités publiques font pression sur les prix et encadrent de plus en plus strictement le traitement de l'eau et des déchets ; - Avancée du plan 2016, organisé en 4 priorités stratégiques : hausse annuelle de 10 % du chiffre d'affaires dans l'eau, valorisation des déchets (2 tonnes valorisées pour 1 tonne éliminée), développement international ciblé avec une hausse de 6 à 8 % des facturations et conquête de la clientèle industrielle pour compenser la reprise de la gestion de l'eau par les collectivités locales, avec une hausse annuelle de 10 % du chiffre d'affaires ; - Réalisation des objectifs 2014 d'un résultat brut d'exploitation en hausse de 2 % au moins et d'un cash flow de 1 M FTB/ACT/