TELEPERFORMANCE confirme ses objectifs 2014 après un chiffre d'affaires trimestriel en hausse de 9,1% en organique

13/05/2014 - 18:20 - Option Finance

(AOF) - Teleperformance a réalisé au premier trimestre 2014 un chiffre d'affaires en hausse de 3% à 609,9 millions d'euros. A données comparables, la croissance du spécialiste de la gestion multimédia est ressortie à 9,1%. Toutes les régions du groupe ont progressé à données comparables, notamment la zone anglophone & Asie-Pacifique (États-Unis, Royaume-Uni et Chine) et l'Europe continentale & MEA, cette dernière ayant bénéficié de la montée en puissance rapide des activités de la filiale TLS, spécialisée dans la gestion des demandes de visas. Le mix géographique du groupe demeure solide avec 70% du chiffre d'affaires réalisé sur des marchés prédominants affichant rentabilité et croissance, contre 35% en 2010. Au premier trimestre, la zone anglophone & Asie-Pacifique représentait 40,2 % du chiffre d'affaires du groupe, la zone ibérico-LATAM 29,4 % des ventes, et l'Europe continentale & MEA 30,4% des revenus. Fort de ces résultats, Teleperformance a confirmé ses objectifs annuels 2014. Le groupe continue de viser une hausse du chiffre d'affaires de 5 à 7 % à données comparables. Il prévoit également une hausse de la marge opérationnelle courante comprise entre 9,5 et 9,7%. Teleperformance s'attend par ailleurs à une hausse du retour sur capitaux employés. Enfin, le groupe a évoqué de nouvelles acquisitions ciblées.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Leader mondial des centres d'appels, numéro un en Europe, en contact avec 20 % de la population mondiale ; - Chiffre d'affaires équilibré entre l'Europe-Moyen-Orient-Afrique pour 29 %, les pays de langue anglaise-Asie-pacifique pour 39 % (dont 10 % en Chine) et les pays de langue espagnole-Amérique latine pour 32 % ; - Marché porteur avec seulement 25 % des centres de contacts externalisés par les entreprises dans le monde ; - Stratégie axée, d'une part, sur les solutions offshore à destination de la clientèle américaine ou européenne, avec des postes de téléopérateurs positionnés dans des pays à coût salarial moins élevé (280 centres de contacts répartis dans une cinquantaine de pays), d'autre part, sur le développement hors d'Europe ; - Développement sur des métiers à forte valeur ajoutée (assistance technique, recouvrement de créances) et expertise dans la gestion des ressources sociales, le groupe étant l'un des 150 plus grands employeurs au monde ; - Gains réguliers de parts de marché, notamment en Amérique latine et dans les pays de langue anglaise ; - Flexibilité financière suffisante pour participer à la consolidation du secteur encore très atomisé.

Les points faibles de la valeur

- Restructuration difficile en France -7 % du chiffre d'affaires, où le retour à l'équilibre n'est pas attendu avant 2015 ; - Incertitudes sur le maintien du contrat annuel avec SFR, soit 30 % des revenus dégagés en France ; - Baisse des investissements des entreprises sur les appels sortants ; - Sensibilité aux parités peso philippin/dollar, real brésilien et peso argentin/dollar ; - Très faible rendement.

Comment suivre la valeur

- Pénalisation par les annonces de liste anti-démarchage ; - Développement de l'offre " platinum " (objectif à terme de 10 % du chiffre d'affaires, contre 2,5 % aujourd'hui) ; - Retombées de l'ouverture du " Customer Experience Lab ", centre de recherche basé à Lisbonne sur les attentes des consommateurs ; - Exécution de l'objectif 2014 d'une poursuite soutenue de la croissance du chiffre d'affaires - 5 à 7 % - et d'une amélioration de la marge opérationnelle à plus de 9,5 % ; - Poursuite de la croissance externe, notamment aux Etats-Unis, avec des acquisitions attendues de moins de 200 M$ ; - Éventualité d'un retour aux actionnaires plus élevé ; - Passage de relais progressif à la tête du groupe, de Daniel Julien, actionnaire à hauteur de 1,2 %, à Paulo César Salles Vasques.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Communication - Publicité

La publicité en ligne a poursuivi son développement en Europe l'an passé. Selon certains experts, avec une progression de 11,5%, elle a atteint un nouveau pic avec des investissements globaux de 24,3 milliards d'euros. La publicité en ligne représente désormais un quart du marché de la publicité (25,6%), alors qu'elle ne représentait que 10,3% de ce marché en 2006. L'écart se réduit avec la télévision et, Internet devance désormais nettement la presse quotidienne en termes d'investissements publicitaires. Les tarifs tiennent compte de cette évolution et tendent à s'aligner avec ceux en vigueur dans la télévision. Les trois premiers marchés européens, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la France, enregistrent des rythmes de croissance moins soutenus que des marchés moins matures : en 2012, +13,3% des investissements dans la publicité en ligne pour le Royaume-Uni (à 6,64 milliards d'euros), +8,6 % (4,56 milliards) pour l'Allemagne et +6,3 % (2,77 milliards) pour la France. En revanche ces investissements bénéficient d'un bien meilleur dynamisme en Russie (34 % à 1,54 milliard) et en Turquie (30,4 % à 459 millions). FTB/ACT/