TELEPERFORMANCE, en tête du SBF 120, a confirmé ses prévisions annuelles

14/05/2014 - 09:22 - Option Finance

(AOF) - Teleperformance (+7,64% à 45,415 euros) prend la première place du SBF 120 à l'ouverture de la Bourse de Paris. Le spécialiste de la relation client a réalisé au premier trimestre 2014 un chiffre d'affaires en hausse de 3% à 609,9 millions d'euros. A données comparables, sa croissance est ressortie à 9,1%. Toutes les régions du groupe ont progressé à données comparables, notamment la zone anglophone & Asie-Pacifique (États-Unis, Royaume-Uni et Chine) et l'Europe continentale & MEA. Cette dernière a bénéficié de la montée en puissance rapide des activités de la filiale TLS, spécialisée dans la gestion des demandes de visas. Le mix géographique du groupe demeure solide avec 70% du chiffre d'affaires réalisé sur des marchés prédominants affichant rentabilité et croissance, contre 35% en 2010. Au premier trimestre, la zone anglophone & Asie-Pacifique représentait 40,2 % du chiffre d'affaires du groupe, la zone ibérico-LatAm 29,4 % des ventes, et l'Europe continentale & MEA (Moyen-Orient, Afrique) 30,4% des revenus. Fort de ces résultats, Teleperformance a confirmé ses objectifs annuels 2014. Le groupe continue de viser une hausse du chiffre d'affaires de 5 à 7 % à données comparables. Il prévoit également une hausse de la marge opérationnelle courante comprise entre 9,5 et 9,7%. Teleperformance s'attend par ailleurs à une hausse du retour sur capitaux employés. Enfin, l'entreprise a évoqué de nouvelles acquisitions ciblées.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Leader mondial des centres d'appels, numéro un en Europe, en contact avec 20 % de la population mondiale ; - Chiffre d'affaires équilibré entre l'Europe-Moyen-Orient-Afrique pour 29 %, les pays de langue anglaise-Asie-pacifique pour 39 % (dont 10 % en Chine) et les pays de langue espagnole-Amérique latine pour 32 % ; - Marché porteur avec seulement 25 % des centres de contacts externalisés par les entreprises dans le monde ; - Stratégie axée, d'une part, sur les solutions offshore à destination de la clientèle américaine ou européenne, avec des postes de téléopérateurs positionnés dans des pays à coût salarial moins élevé (280 centres de contacts répartis dans une cinquantaine de pays), d'autre part, sur le développement hors d'Europe ; - Développement sur des métiers à forte valeur ajoutée (assistance technique, recouvrement de créances) et expertise dans la gestion des ressources sociales, le groupe étant l'un des 150 plus grands employeurs au monde ; - Gains réguliers de parts de marché, notamment en Amérique latine et dans les pays de langue anglaise ; - Flexibilité financière suffisante pour participer à la consolidation du secteur encore très atomisé.

Les points faibles de la valeur

- Restructuration difficile en France -7 % du chiffre d'affaires, où le retour à l'équilibre n'est pas attendu avant 2015 ; - Incertitudes sur le maintien du contrat annuel avec SFR, soit 30 % des revenus dégagés en France ; - Baisse des investissements des entreprises sur les appels sortants ; - Sensibilité aux parités peso philippin/dollar, real brésilien et peso argentin/dollar ; - Très faible rendement.

Comment suivre la valeur

- Pénalisation par les annonces de liste anti-démarchage ; - Développement de l'offre " platinum " (objectif à terme de 10 % du chiffre d'affaires, contre 2,5 % aujourd'hui) ; - Retombées de l'ouverture du " Customer Experience Lab ", centre de recherche basé à Lisbonne sur les attentes des consommateurs ; - Exécution de l'objectif 2014 d'une poursuite soutenue de la croissance du chiffre d'affaires - 5 à 7 % - et d'une amélioration de la marge opérationnelle à plus de 9,5 % ; - Poursuite de la croissance externe, notamment aux Etats-Unis, avec des acquisitions attendues de moins de 200 M$ ; - Éventualité d'un retour aux actionnaires plus élevé ; - Passage de relais progressif à la tête du groupe, de Daniel Julien, actionnaire à hauteur de 1,2 %, à Paulo César Salles Vasques.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Communication - Publicité

La publicité en ligne a poursuivi son développement en Europe l'an passé. Selon certains experts, avec une progression de 11,5%, elle a atteint un nouveau pic avec des investissements globaux de 24,3 milliards d'euros. La publicité en ligne représente désormais un quart du marché de la publicité (25,6%), alors qu'elle ne représentait que 10,3% de ce marché en 2006. L'écart se réduit avec la télévision et, Internet devance désormais nettement la presse quotidienne en termes d'investissements publicitaires. Les tarifs tiennent compte de cette évolution et tendent à s'aligner avec ceux en vigueur dans la télévision. Les trois premiers marchés européens, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la France, enregistrent des rythmes de croissance moins soutenus que des marchés moins matures : en 2012, +13,3% des investissements dans la publicité en ligne pour le Royaume-Uni (à 6,64 milliards d'euros), +8,6 % (4,56 milliards) pour l'Allemagne et +6,3 % (2,77 milliards) pour la France. En revanche ces investissements bénéficient d'un bien meilleur dynamisme en Russie (34 % à 1,54 milliard) et en Turquie (30,4 % à 459 millions). FTB/ACT/