(AOF) - Mr Bricolage a publié un chiffre d'affaires consolidé en hausse de 4% au premier trimestre, à 132,9 millions d'euros, notamment grâce à la forte hausse de l'activité de services aux réseaux, à 50,2 millions d'euros (+7,5%). L'activité commerciale a, elle, crû de 1,9% à 82,7 millions d'euros. L'enseigne de distribution de produits de bricolage dit avoir bénéficié d'une météo favorable en France sur la période. Les ventes en lignes, bien que marginales au sein de l'activité de commerces, ont de leur côté progressé de 3,3% à 2,7 millions d'euros. Mr Bricolage indique en outre avoir poursuivi son désendettement. Au terme des trois premier mois de l'année, la dette nette s'est ainsi réduite de 150 millions à 143 millions d'euros sur un an. "Notre groupe a renoué avec la croissance au premier trimestre, portée notamment par de meilleures conditions météorologiques en France", s'est réjoui Jean- François Boucher, PDG de Mr Bricolage. "Dans ce contexte plus favorable, nous restons concentrés sur nos priorités pour 2014 : le développement, l'amélioration de la performance des Magasins Intégrés et le déploiement du e-commerce", a-t-il ajouté, sans pour autant formuler de perspectives chiffrées.
Distribution spécialisée
Selon la Fédération pour l'urbanisme et le développement du commerce spécialisé (Procos), en décembre 2012 l'activité du commerce spécialisé a reculé sur un an de 3,5%, à périmètre comparable. Le démarrage plus tardif des congés d'hiver, la baisse du budget consacré par les Français à leurs achats de Noël et l'augmentation des ventes sur Internet expliquent cette tendance. La baisse d'activité a concerné tous les types de commerces et tous les secteurs. Sur l'ensemble de l'année l'activité a diminué de 0,9%. La timide embellie observée au premier trimestre (+2,1%) a été absorbée par la baisse d'activité au cours des mois suivants. Le commerce spécialisé n'a toujours pas rattrapé ses niveaux d'activité d'avant la crise de 2009. Le commerce en ligne voit sa croissance ralentir. La Fevad (Fédération e-commerce et vente à distance) a annoncé une hausse de 19% du marché en 2012, à 45 milliards d'euros. Le marché est entré dans une phase de maturité : le taux de croissance était de 37% en 2006 et de 24% en 2010. Le commerce électronique devient de plus en plus concurrentiel, ce qui se traduit par une réduction du chiffre d'affaires moyen par site. FTB/ACT/