(AOF) - Capelli a fait état d'un chiffre d'affaires de 54,5 millions pour son exercice 2013-2014, en hausse de 8,8%. Sur le seul quatrième trimestre, le promoteur aménageur a enregistré un bond de ses ventes de 24,4% en glissement annuel. L'activité Promotion, la plus importante du groupe, a vu ses revenus grimper de 28,1% à 41,2 millions sur la totalité de l'exercice. Ils ont par ailleurs augmenté de 42,7% sur les quatre derniers mois. "Cette performance réalisée pour majeure partie en France confirme la pertinence du positionnement du Groupe Capelli et sa capacité à maintenir une bonne dynamique dans un contexte immobilier français difficile en se créant de nouvelles opportunités de croissance", a commenté l'entreprise, également dans une bonne dynamique en Suisse. Elle y a en effet généré son premier chiffre d'affaires au quatrième trimestre, avec un chantier en cours près de Genève et un deuxième programme plus important qui sera lancé au cours de l'exercice 2014-2015. Concernant ses perspectives annuelles, Capelli affirme avoir pour objectif de "conforter sa dynamique en tirant pleinement partie de ses relais de croissance porteurs de développement pour le futur". Outre la poursuite du développement de l'activité Marchand de Biens et le lancement de nouveaux programmes en Suisse et au Luxembourg avec des premières contributions significatives au chiffre d'affaires 2014-2015, le groupe évoque également "des études de faisabilité pour un développement de (son) offre en Allemagne en direct ou sous forme de partenariat". Au total, cette dynamique sur le marché européen de l'immobilier et la poursuite d'une surperformance sur le marché domestique permettent à Capelli d'être confiant sur sa capacité à accélérer son développement.
Immobilier
Le marché de l'immobilier ancien résiste, comme l'atteste le bilan dressé par les notaires pour 2013. Sur le plan national la baisse moyenne des prix des logements anciens s'est limitée à 1,4% sur un an, aussi bien pour les appartements que pour les maisons. Le recul est plus prononcé en Ile-de-France (- 1,9%) que dans les autres régions (- 1%). Quant au volume des transactions, il a progressé de 2,7% par rapport à 2013. Cette année, les notaires estiment que la lente érosion des prix, qui devrait se poursuivre, devrait permettre une remontée du nombre des transactions. Du côté du logement neuf, du fait d'un recul de 13% des permis de construire octroyés et des mises en vente de logements neufs l'an dernier, les promoteurs craignent que les ventes retombent cette année sous la barre des 70.000 logements, leur plus mauvais niveau depuis 1995. L'an passé, seuls 40% des logements ont été vendus à des investisseurs en locatif, contre 60% en 2010 avec le régime Scellier. Les ventes à investisseurs ne se sont donc élevées qu'à 30.000 (sur 75.000 au total), et ont reculé de 4% en un an. FTB/ACT/