(AOF) - VM Matériaux a affiché un nouveau recul de 6,8% de son chiffre d'affaires au premier trimestre, à 146,1 millions d'euros, après -9,4% au quatrième trimestre 2013 et -6,7% au trimestre précédent. Hors effet de périmètre, le repli de l'activité est lui aussi moins marqué d'un trimestre sur l'autre. Il se limite à 2,6% contre -4,5% sur les trois derniers mois de 2013. Le négoce de matériaux, premier métier de la société, a diminué de 11% (-4,6% à périmètre comparable) entre janvier et mars, à 97,6 millions d'euros. Ce fort recul a été partiellement compensé par la hausse de 5,6%, en données publiées comme en données comparables, de la menuiserie industrielle, à 33,9 millions d'euros. L'industrie du béton (-5% en publié, -5,8% en comparable) recule 19,7 millions, alors que les autres activités restent stables. VM Matériaux dit avoir pâti d'un marché de la construction "toujours en fléchissement". Le groupe proposera un dividende annuel de 1,10 euro par action le 23 mai prochain. En termes de perspectives, " le Groupe reste prudent en poursuivant sa politique de gestion rigoureuse. Parallèlement, il prépare l'avenir en faisant évoluer son organisation et son fonctionnement opérationnel afin d'offrir une plus grande délégation à ses différentes branches, visant à soutenir leur développement ", a-t-il déclaré sans formulé d'objectifs chiffrés.
Construction - Matériaux
Le SFIC anticipe une nouvelle baisse de la consommation de ciment en 2014 (de 2,5%). Les volumes atteindraient ainsi 18,7 millions de tonnes, un niveau historiquement bas depuis trente ans. Du côté des travaux publics (un tiers des débouchés des cimentiers), les financements sont fragilisés par la baisse des dotations et la remise en cause de l'écotaxe. Pour le bâtiment, le SFIC anticipe une nouvelle baisse de la consommation. A ce contexte peu favorable, s'ajoutent deux menaces selon le SFIC : les importations de clinker (un constituant du ciment artificiel) qui pourraient croître à court terme et le coût de l'électricité. Les industriels estiment que la suppression du plafonnement de la contribution au service public d'électricité (CSPE), et la hausse du prix régulé de l'électricité (dispositif ANREH) va dégrader les marges opérationnelles de la profession. FTB/ACT/