(AOF) - L'entrée récente au capital de Peugeot du groupe chinois Dongfeng et de l'Etat français, qui détiennent tous deux une participation de 14,1%, ne présage pas d'une sortie du capital de la famille Peugeot. Celle-ci détient actuellement une participation identique et, quand bien même elle a cédé la présidence du conseil de surveillance à Louis Gallois, entend rester durablement actionnaire, a confié aux Echos Robert Peugeot, président de la holding familiale FFP. "Nous sommes dans la continuité, avec une présence forte de la famille. Nous avons une tradition très longue dans l'automobile, que nous souhaitons conserver", a-t-il expliqué.
Les points forts de la valeur
- Deuxième constructeur européen derrière Volkswagen, avec 14 % du marché sous les marques Peugeot et Citroën, et septième mondial, avec une accélération de la croissance en Chine et au Brésil ; - Management visionnaire sur la problématique des économies d'énergie pour les petites voitures ; - Partenariat financier et opérationnel avec le chinois DongFeng qui donnera de la souplesse financière au groupe ; - Arrivée à la direction de Carlos Tavares, apprécié des investisseurs ; - Stratégie de montée en gamme dans les pays émergents.
Les points faibles de la valeur
- Un des constructeurs les plus exposés à un marché européen (environ 60% de volumes) frappé par la chute des immatriculations ; - Fortes pertes de parts de marché en France, avec un recul des ventes de 5 % en 2013, et exposition à la Russie ; - Perte de contrôle de 50 % des activités de financement en Europe ; - Dilution de la part des actionnaires après l'augmentation de capital de 3 Md FTB/ACT/