VEOLIA ENVIRONNEMENT : contrat à Singapour représentant un chiffre d'affaires de 138 millions d'euros

16/05/2014 - 09:03 - Option Finance

(AOF) - Veolia Environnement a annoncé le renouvellement par l'Agence nationale pour l'environnement de Singapour (NEA) de deux contrats pour les services publics de nettoyage de la région centrale. Ils devraient générer un chiffre d'affaires de 138 millions d'euros sur six ans. Dans le cadre de ces deux nouveaux contrats, le numéro un mondial du traitement de l'eau et des déchets fournira le balayage mécanique des routes publiques et des voies piétonnes ainsi que le nettoyage des sentiers et des passerelles. Dans le cadre de la nouvelle approche intégrée souhaitée par la NEA, Veolia assurera aussi le nettoyage des canalisations et le retrait des débris flottants dans les grands canaux affluents de la rivière Singapour, la gestion des parkings publics, des terrains vagues, des parcs et des sous-stations électriques. Le groupe rappelle qu'il fournit aussi à Singapour des services de gestion des déchets, y compris la collecte, le nettoyage public, le recyclage, le traitement des déchets toxiques et les services industriels, à une clientèle municipale, commerciale et industrielle. Veolia exploite six sites, parmi lesquels une usine de récupération des matériaux, et s'appuie sur une vaste flotte de véhicules et une importante main d'oeuvre dans le cadre de leur exploitation. Le chiffre d'affaires réalisé dans le pays s'élève à 57 millions d'euros en 2013.

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Les points forts de la valeur

- Leader mondial des services à l'environnement pour 44 % du chiffre d'affaires, propreté pour 35 % et énergie pour 21 % ; - Présence forte à l'international, amenée à croître à 66 % après intégration de Dalkia International; - Métiers (et contrats) de long terme assurant une récurrence du chiffre d'affaires ; - Fort potentiel de développement du modèle de gestion déléguée dans le monde (moins coûteux pour les clients que celui de la régie) ; - Stratégie opérationnelle en deux volets :réorganisation en réunissant les activités sous la seule marque Veolia Environnement dans chaque pays et en mutualisant les fonctions support, croissance fondée sur 4 piliers : ciblage des problématiques environnementales majeures, renforcement sur les marchés en croissance, pénétration des clients industriels et évolution des modèles économiques ; - Relèvement du plan d'économies à 750 MEUR, contre 470 MEUR d'ici fin 2015 ; - Premières réussites dans le désendettement du groupe, ramené à 8-9 MdsEUR fin 2013 grâce aux cessions, de 6,3 MdsEUR en 2012/2013.

Les points faibles de la valeur

- Cyclicité d'une partie des activités mise en évidence par la crise (baisse des tarifs en Allemagne, renégociation des contrats en France, fin du contrat d'Indianapolis...) ; - Contexte économique peu porteur sur le court terme, avec des pressions sur les marges dans l'eau et une baisse des volumes et du prix des matières premières secondaires dans les déchets ; - Secteur des " utilities " à la peine en Bourse : inquiétudes sur la pression tarifaire des autorités publiques en Europe, sur la capacité à générer des cash flows suffisants, et sur les conséquences règlementaires de l'accident nucléaire au Japon ; - Endettement encore élevé et création de cash-flow insuffisante malgré les cessions d'actifs et l'émission d'emprunts perpétuels ; -Rentabilité encore insuffisante ; - Remise en cause du statut de valeur de rendement, malgré l'engagement de verser un dividende inchangé de 0,7 EUR par titre sur deux ans.

Comment suivre la valeur

- Valeur de restructuration (longtemps perçue comme une valeur défensive et de croissance) ; - Avancées à l'international, notamment la Pologne, la Bulgarie et la Grande-Bretagne en Europe, le Japon, la Corée du sud et la Chine en Asie du Nord ; - Renouvellement des contrats de concessions d'eau en France, où Veolia dégagerait une rentabilité double de celle de Suez et où les municipalités sont de plus en plus vigilantes ; - Montée en puissance des activités avec les clients industriels (à 50 % du chiffre d'affaires, contre 35 % aujourd'hui), au détriment des clients municipaux ; - Réalisation de l'objectif 2014 d'un retour à la croissance organique de chiffre d'affaires, de 3 % l'an et d'une hausse de la capacité de financement supérieure à 5 % ; - Rumeurs de départ du président Antoine Frérot ; - Capital ouvert mais valeur non " opéable ", le premier actionnaire étant la Caisse des Dépôts (9,3 % du capital).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux collectivités

Neuf géants européens de l'énergie (Enel, Eni, E.ON, Gas Natural, GasTerra, GDF Suez, Iberdrola, RWE et Vattenfall) ont proposé une série de réformes dans le cadre de la mise en place d'un plan d'urgence. En jeu : la diminution de la consommation d'énergie, du fait de la concurrence des énergies renouvelables, et la baisse des prix. Les groupes proposent, entre autre, de freiner le développement des énergies vertes lourdement subventionnées. Ils suggèrent également de relancer le marché européen du carbone et de réserver les subventions aux technologies ayant réellement besoin d'un soutien de lancement, comme l'hydrolien ou l'éolien en mer. FTB/ACT/