(AOF) - Les marchés européens ont reflété la prudence et l'indécision des investisseurs ce lundi, après une semaine marquée par un repli des indices sur cinq jours, même si ces derniers sont restés à des niveaux proches d'avant la crise de 2008. L'indice CAC 40 a ainsi grappillé 0,30% à 4 469,76 points, inscrivant l'une des rares hausses en Europe. De son côté, le Footsie Eurotop 100 a abandonné 0,49% à 2 756,01 points. Aux Etats-Unis à 17h30, les indices étaient, eux, bien orientés. Le Dow Jones gagnait 0,19% après deux heures de cotation, tandis que le Nasdaq s'appréciait de 0,82%. En l'absence d'indices macroéconomiques majeurs des deux côtés de l'Atlantique, les indices ont marqué le pas. La séance a été dominée par les prises de bénéfices et la crainte d'une reprise économique trop fragile en Europe. Alors que la Banque centrale européenne envisage le recours à des mesures exceptionnelles de soutien en zone euro, notamment pour enrayer la hausse de l'euro et le risque de déflation, les économistes ont constaté une hausse des taux des obligations souveraines, notamment en Italie, en Espagne et au Portugal. L'actualité des fusions & acquisitions était pourtant riche ce lundi, avec le nouveau refus de l'offre du géant pharmaceutique américain Pfizer par le groupe britannique AstraZeneca, ou encore les rumeurs d'une prochaine offre d'échange d'actifs entre Siemens et Alstom. A Paris, les valeurs bancaires étaient à la peine, à l'image de Natixis (-1,87%), Crédit Agricole (-1,6%) ou Société Générale (-1,67%) en raison de tensions sur le marché des taux. En revanche, Alstom a fini en hausse de 2,56%, à la suite de rumeurs selon lesquelles Siemens s'apprêterait à proposer à l'Etat français une participation de 10% en cas de rachat du groupe. (E.B) FTB/MAF/