SCOR se dote d'une nouvelle business unit

20/05/2014 - 18:06 - Option Finance

(AOF) - Scor a annoncé dans un communiqué publié après la clôture ce mardi la création d'une nouvelle unité baptisée "Alternative Solutions" au sein de sa division Scor Global P&C. Cette business unit inscrite dans le plan "Optimal Dynamics" vise à mettre à disposition des clients assureurs et corporate du Groupe une offre élargie de solutions réassurancielles hybrides de transformation, de financement et de transfert de risques, a indiqué le réassureur. Elle rassemble les expertises Structured Risk Transfer (SRT), Alternative Risk Financing (ARF) et Insurance Linked Securities (ILS) de la division, sous la supervision de son comité SRT/ART réunissant Victor Peignet, Benjamin Gentsch et Yvan Besnard. Vincent Foucart, qui assumait les fonctions de Secrétaire général du Groupe depuis 2010, devient responsable de cette business unit "Alternative Solutions". Romain Launay, actuellement Conseiller du Président-Directeur général de Scor, est quant à lui nommé Secrétaire général du Groupe. Rattaché au Président-Directeur général, il est en charge d'un Secrétariat général élargi incluant la direction juridique du Groupe et regroupant, outre les affaires juridiques, le secrétariat du Conseil, les affaires réglementaires, la conformité, et les affaires publiques. Enfin, Vincent Malige, actuellement Directeur juridique adjoint du Groupe, assure désormais les fonctions de Directeur juridique du Groupe à la suite du départ d'Eric Sandrin, dans le cadre du Secrétariat général dirigé par Romain Launay.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- L'un des cinq premiers réassureurs mondiaux, et leader du marché américain de la réassurance-vie avec 27 % de parts de marché ; - Stratégie offensive de croissance externe : après Generali US en 2013, acquisitions en Espagne et au Royaume-Uni ; - Profil de risque plus sûr : réassureur le plus diversifié géographiquement et répartition équitable entre réassurance-vie (55 % des primes) et réassurance non-vie ; - Pas d'exposition aux pays périphériques de la zone euro ; - Bonne situation financière, renforcée par le bénéfice record de 2013 ; - Qualité de la direction reconnue par les analystes ; - Ratio de distribution du dividende de 44 %, élevé pour le secteur.

Les points faibles de la valeur

- Sensibilité aux catastrophes naturelles dans les pays développés ; - Rendements financiers pénalisés par la faiblesse des taux d'intérêt et une allocation prudente du portefeuille de Scor ; - Impact négatif de la parité euro-dollar ; - Valeur volatile en Bourse comme l'ensemble du secteur financier ; - Secteur difficile à appréhender et à valoriser en Bourse.

Comment suivre la valeur

- Activité inversement corrélée à la conjoncture : hausse des cessions des risques des assureurs aux réassureurs en phase de dégradation conjoncturelle et inversement ; - Capacité à faire passer les hausses de tarifs lors de leur renouvellement en début d'année civile ; - Intégration de Generali US ; - Spéculations sur une prise de contrôle total du réassureur français des mutuelles MutRé ; - Mise en place du plan stratégique 2013-2016, " Optimal Dynamics " : ratio de solvabilité entre 185 et 220 % et ROE de 1000 points de base au-dessus du taux à 3 mois, qui sera obtenu par une hausse annuelle de 7 % des primes, par une plus forte présence auprès des principaux assureurs mondiaux (45 % en 2012 contre 65 % chez les concurrents) et des pays émergents (29 % attendus en 2016), par le maintien de la profitabilité technique et par la stabilisation du résultat financier, menacé par la hausse des taux d'intérêt ; - Capital ouvert, les premiers actionnaires étant des assureurs ou fonds de retraite (Patinex, Alecta, Generali, Malakoff...).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Finance - Assurance

Au mois de juillet le secteur français de l'assurance-vie s'est bien redressé avec une collecte nette (différence entre les cotisations et les prestations) de 1,9 milliard d'euros. Sur les sept premiers mois de l'année, la collecte nette s'est élevée à 9,6 milliards d'euros. L'assurance-vie française avait précédemment subi un mois de juin marqué par une décollecte de 300 millions d'euros et une année 2012 exécrable (avec une décollecte nette de 3,6 milliards d'euros). Elle a profité de la baisse de rémunération de l'épargne réglementée (Livret A et LDD) et des livrets bancaires. En juillet la collecte nette du Livret A a chuté de 82% (sur un an), à 380 millions d'euros. Au niveau européen, Moody's constate que la majorité des plus grands assureurs européens ont réduit leur levier financier entre 2007 et 2012. Ils utilisent une partie de leur trésorerie excédentaire pour réduire leur endettement. Cette stratégie, plus conservatrice en termes de gestion du capital, résulte non seulement de l'incertitude économique en Europe continentale mais aussi de résultats inférieurs à leurs niveaux d'avant la crise. FTB/ACT/