(AOF) - Burberry a réalisé au titre de son exercice 2013-2014 clos le 31 mars un résultat net part du groupe en hausse de 8% à 75,4 millions de livres pour un résultat opérationnel courant de 460 millions de livres, également en progression de 8%. Le chiffre d'affaires, déjà connu, de la marque au tartan a augmenté de 17% à 2,33 milliards de livres. Par métiers, l'activité Retail/Wholesale (85% du résultat opérationnel courant total) a vu son résultat opérationnel courant progresser de 17% à 393,5 millions de livres, soit une marge opérationnelle de 17,5%. La Beauté a généré un résultat opérationnel courant de 11 millions de livres sur son premier exercice en exploitation directe. Enfin, le résultat opérationnel courant a chuté de 28% à 67 millions de livres alors que le groupe a décidé dé réduire l'octroi de licences pour gérer directement sa marque. Fort de ces résultats, Burberry a relevé de 10% son dividende annuel à 32 pence par action. Le groupe a indiqué également qu'il augmentera progressivement son ratio de distribution des dividendes de 40% à 50% ces trois prochaines années. La société a par ailleurs réitéré ses objectifs 2014-2015. Pour le Japon, le groupe a précisé viser des ventes Retail supérieures à 100 millions de livres sur l'exercice 2016/17, combiné à une contribution de 10 millions de livres des revenus de licences (poursuite de l'exploitation sous licence des lignes Blue/Black).
Luxe et cosmétiques
Le marché mondial du luxe est promis à un bel avenir. Estimé à 330 millions aujourd'hui, le nombre de consommateurs de produits de luxe devrait passer la barre des 400 millions en 2020, selon une étude du cabinet Bain & Company. Les 50 millions de clients chinois ne représentent que 14% de la clientèle mondiale du secteur, tout en assurant 28% des dépenses. Ils représentent les premiers consommateurs mondiaux avec ceux du Moyen-Orient. Les nouvelles technologies, avec la révolution du mobile, du big data et des objets connectés, représentent de formidables opportunités pour le secteur. L'exploitation des données (Big data) permet ainsi aux acteurs de développer des produits exclusifs, sur mesure. FTB/ACT/