CASINO : nomination d'une Directrice des Arbitrages pour Casino Immobilier & Développement

21/05/2014 - 18:31 - Option Finance

(AOF) - Stéphanie Zolesio a été nommée Directrice des Arbitrages au sein de Casino Immobilier & Développement. Elle prend la responsabilité des projets d'acquisitions et de cessions d'actifs. Elle aura également en charge le montage et la structuration des opérations complexes en lien avec l'ensemble des Business Unit du groupe Casino. Diplômée d'HEC, elle a rejoint Unibail Rodamco en 2007 en tant qu'analyste puis en 2009, elle est nommée Responsable d'Opérations. Elle est alors en charge du développement d'un portefeuille d'actifs majeurs constitués des Quatre-Temps, de Rosny 2 et du CNIT. En 2011, Stéphanie Zolesio intègre la Foncière britannique Hammerson en tant qu'Asset Manager/Investment Officer. Elle pilote le projet d'extension et de restructuration de Cergy 3 Fontaines. En 2013, elle est nommée Program Manager au sein du Lab " Hammerson Future " à Londres. Directement rattachée au Group Executive Committee, elle a pour missions de refondre la vision Corporate d'Hammerson et de mettre en place ses nouvelles orientations stratégiques au Royaume-Uni et en France.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Cinquième distributeur français sous les marques Casino, Franprix, Leader Price, Monoprix, Spar, leader au Brésil sous la marque GPA, et n° 1 ou 2 en Colombie (Exit), en Thaïlande et au Vietnam (Big C) ; - Stratégie recentrée sur le commerce de proximité en France - avec la prise de contrôle total de Monoprix et de ses enseignes Monop' et Daily Monop - et quelques marchés internationaux ; - En France, succès de CDiscount dans le e-commerce et redressement des hypermarchés Géant ; - Taille critique acquise dans un nombre de pays limités et émergents (56 % des ventes), et montée en puissance d' l'E-commerce (6 %) ; - Au Brésil, premier contributeur au résultat du groupe, prise de contrôle total du distributeur GPA ; - Croissance organique sensiblement supérieure à celle de ses concurrents ; - Amélioration de la situation financière qui devrait se poursuivre en 2014.

Les points faibles de la valeur

- Groupe encore perçu comme fortement positionné en France malgré son développement rapide dans les émergents ; - Sensibilité au recul de la consommation en France, prix élevé des marques nationales dans certaines enseignes, absence de taille critique en hypermarchés, vive concurrence en hard discount ; - Sensibilité à la dévaluation du real ; - Forte présence des intérêts minoritaires dans les filiales à l'étranger, ce qui pèse sur la rentabilité nette du groupe.

Comment suivre la valeur

- Forte sensibilité aux crises alimentaires (vache folle, grippe aviaire, plats surgelés non traçables...) ; - Pour 2014 et 2015, focus sur le désendettement, via des introductions partielles du capital de filiales étrangères (spéculations sur la foncière de Bic C en Thaïlande et sur NovaPontocom au Brésil) ou françaises (CDiscount) ; - A l'international : développement au Maghreb et au Moyen-Orient (Qatar, Libye, Liban et Maroc à partir de 2014) et focus sur l'immobilier commercial en Colombie avec la filiale Exito ; - Réalisation des objectifs 2014 : retour à la croissance des ventes en France et poursuite de la forte croissance à l'international et hausse de la rentabilité opérationnelle ; - Capital verrouillé, le holding Rallye détenant 50 % du capital et 61,3 % des droits de vote.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Distribution généraliste

Même si l'année 2014 est jugée comme étant difficile, les trois distributeurs indépendants attendent une croissance de leur activité cette année. Leclerc table ainsi sur une progression de 3,5% à 4% de son chiffre d'affaires, Intermarché entre 3 à 3,5 % et Système U de 2,5%. Pour résister les acteurs du hard-discount ont deux solutions. Ils peuvent proposer une offre minimale mais imbattable sur les prix, et revenir ainsi aux fondamentaux du hard-discount. Aldi a opté pour cette stratégie. Ils peuvent également se rapprocher des magasins de proximité, comme Lidl, qui a choisi de renoncer au hard discount. Cette stratégie est néanmoins risquée car la concurrence est très vive dans le " soft discount ". FTB/ACT/