DERICHEBOURG dans le rouge au premier semestre

23/05/2014 - 08:51 - Option Finance

(AOF) - Derichebourg a fait état hier après Bourse d'une perte nette part du groupe de 29,9 millions d'euros au titre de son premier semestre clos le 31 mars dernier, contre un bénéfice net part du groupe de 7,1 millions un an plus tôt. Le résultat opérationnel courant du groupe de services à l'environnement est, lui, ressorti à 9,6 millions d'euros, en repli de 23% sur un an, tandis que l'Ebitda courant s'est élevé à 45,8 millions, en baisse de 11%. Quant au chiffre d'affaires, il a cédé 6% d'un premier semestre à l'autre à 1,28 milliards d'euros. La division Services à l'Environnement a généré 957,5 millions d'euros de revenus, soit 10% de moins qu'au premier semestre 2013. A contrario, le segment Services aux Entreprises a vu ses ventes croître de 7% à 322,5 millions d'euros. Derichebourg, qui a invoqué une conjoncture toujours difficile, mais surtout "diverses décisions de justice de première instance défavorables au groupe, que ce dernier conteste en appel", a par ailleurs dévoilé un endettement financier de 329,5 millions d'euros au 31 mars 2014, contre 607 millions six mois auparavant. Cette réduction de près de moitié résulte notamment de la cession de Servisair le 23 décembre dernier. Enfin, concernant ses perspectives, Derichebourg a indiqué vouloir poursuivre son désendettement. Il table sur une progression prolongée du chiffre d'affaires de l'activité Services aux Entreprises, au sein de laquelle le second semestre devrait être meilleur que le premier en termes de profitabilité, et estime qu'un point bas a été atteint dans le segment Services à l'Environnement.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Services aux entreprises

Les performances des grands acteurs du travail temporaire sont satisfaisantes grâce à leurs efforts de restructuration. Le suisse Adecco a affiché un bénéfice net en hausse de 12% sur le deuxième trimestre, à 126 millions d'euros en dépit d'un repli de 3% de son chiffre d'affaires, suite au contrôle renforcé de ses coûts. Le leader mondial a pourtant dû affronter une chute de 12% de son activité en France, son premier marché. De même, grâce à une compression de ses dépenses, son concurrent Randstad a affiché un bond de 73% de son bénéfice net, à 63,1 millions d'euros, alors que son chiffre d'affaires a baissé de 5%, à 4,09 milliards d'euros. L'américain Manpower Group a également affiché une nette hausse de son bénéfice, du fait d'un plan de restructuration. L'atonie du marché du travail temporaire en France est soulignée par le baromètre de Prism'emploi, organisme qui regroupe six cents entreprises du secteur. Selon cet indicateur, au premier semestre l'emploi intérimaire s'est replié de 12,8% par rapport à la même période de 2012. Le secteur compte 470.000 salariés en équivalent temps plein (ETP). FTB/ACT/