(AOF) - Naturex a fait état lundi après Bourse d'un résultat net part du groupe de 5,1 millions d'euros au titre de son premier trimestre, en recul de 23,4% en glissement annuel. Le résultat opérationnel courant du spécialiste des ingrédients naturels a, lui, baissé de 13,2% à 8,7 millions d'euros, tandis que son Ebitda courant s'est replié de 6% à 13,2 millions d'euros. De son côté, le chiffre d'affaires s'est élevé à 79,6 millions d'euros, en diminution de 4,3% sur un an. Les ventes ont baissé de 2,1% à devises constantes. Naturex a attribué l'essentiel de ce repli à "un effet de base défavorable, amplifié par les performances exceptionnelles réalisées au premier trimestre 2013 sur les ventes de Svetol et l'extraction de krill pour AKER BioMarine". "Ce début d'année est encourageant; il illustre les premiers effets positifs des actions entreprises à la fois sur la qualité de notre croissance organique et sur nos principaux indicateurs opérationnels", a commenté Thierry Lambert, PDG de Naturex. "La poursuite de nos efforts dans chacun des domaines qui fait la force de Naturex(sourcing, industrie, recherche & développement, réseau commercial), ainsi que les synergies générées par l'acquisition de Vegetable Juices Inc. vont nous permettre de continuer à rôder notre structure afin de maximiser notre croissance et optimiser notre rentabilité opérationnelle à moyen terme", a-t-il ajouté en guise de perspectives.
Agroalimentaire
Malgré de timides signes de reprise, les professionnels sont pessimistes pour 2014. Même le leader mondial, Nestlé, prévoit une nouvelle année difficile. Les autorités veilleront à la mise en oeuvre du plan appliqué à l'industrie qui a été construit autour du contrat de filière alimentaire signé le 19 juin 2013. Son objectif est de moderniser les processus industriels et de soutenir les entreprises françaises à l'export. En effet, l'exportation est, avec l'innovation, un levier indispensable pour restaurer les marges du secteur. Les exportations ont représenté 43 milliards d'euros l'an passé. Si la guerre des prix entre les distributeurs s'apaise, le secteur prévoit de recruter 150.000 jeunes en 2014. FTB/ACT/