NEOPOST renouvelle ses perspectives malgré la baisse de son chiffre d'affaires au premier trimestre

27/05/2014 - 18:03 - Option Finance

(AOF) - Neopost a fait état d'un chiffre d'affaires en baisse de 2,6% (-0,4% en organique) au premier trimestre, à 257,4 millions d'euros. Dans le détail des activités, la division Mail Solutions a généré 212,3 millions d'euros de ventes (-2,1% hors effets de change) et le segment Communication & Shipping Solutions 45,1 millions (-0,4% hors effets de change). "Même si nous savions que ce début d'exercice serait difficile, Neopost a réalisé une performance modeste au premier trimestre. Pour une large part, ceci s'explique par une base de comparaison élevée liée à quelques grosses affaires conclues l'an dernier, la fin de l'écho-décertification aux Etats-Unis et la fin du déploiement des consignes postales en Australie", a expliqué Denis Thiery, PDG du fabricant de machines d'affranchissement postal. Pour autant, Neopost a reconduit ses perspectives pour l'année en cours et confirme s'attendre à une croissance organique de son chiffre d'affaires en 2014 comprise entre 1% et 3%. Pour ce faire, le Groupe s'appuie sur les hypothèses de croissance organique suivantes : un chiffre d'affaires Mail Solutions plus ou moins stable et une progression à deux chiffres des activités Communication & Shipping Solutions. En ce qui concerne la profitabilité, le Groupe maintient sa préviion d'une marge opérationnelle courante hors charges liées aux acquisitions comprise entre 22,5 et 23,5% de son chiffre d'affaires.

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Les points forts de la valeur

- Deuxième mondial des machines de traitement du courrier avec 24 % du marché, et numéro un de la mise sous pli en entreprise, avec 60 % du marché ; - Marché duopolistique avec l'américain Bitney Bowes : fortes barrières à l'entrée et pricing power compensant partiellement l'érosion des volumes de courrier par la gestion des prix ; - Gains réguliers de parts de marché sur Pitney Bowes ; - Réorganisation du groupe en 2 branches, les " Mail Solutions ", pour 83 % des facturations, et les CSS (Communication & Shipping Solutions) ; - Succès commerciaux aux Etats-Unis avec un renouvellement correct des contrats et un bon accueil à la nouvelle gamme d'affranchissement milieu de gamme IN Mailing ; - Stratégie fondée sur la croissance externe et sur la diversification dans les services de communication hors courrier des entreprises ; - Structure financière saine et rendement élevé, avec un taux de distribution proche de 80 %.

Les points faibles de la valeur

- Sensibilité du volume du courrier aux restrictions des budgets de communication des entreprises (reports d'achats d'équipements postaux) et aux changements de tarifs postaux ; - Faiblesse de la croissance interne en raison de la maturité des principaux marchés ; - Impact négatif de la parité euro-dollar ; - Très faibles positions dans les pays émergents (39 % des ventes en Amérique du Nord et 54 % en Europe) ; - A court terme, mise sous pression de la rentabilité par la stratégie de croissance externe et les investissements industriels.

Comment suivre la valeur

- Ex-valeur de croissance, désormais étiquetée " value stock " et de rendement ; - Attente d'acquisitions dans la division CSS (Communication & Shipping Solutions) qui devrait peser de 30 à 35 % des ventes d'ici 2018 ; - Atteinte de l'objectif 2014 d'un chiffre d'affaires en hausse de 1 à 3 % et d'une marge opérationnelle de 23 % ; - Versement en deux fois -février et juillet- du dividende ; - Capital éclaté, le management et les employés en détenant 3 %.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Biens d'équipement

Les principaux acteurs du secteur ont enregistré des baisses d'activité au premier semestre. Rexel a affiché une baisse de ses ventes de 3,5%, à données comparables. Malgré de bons résultats aux Etats-Unis, en Chine, et au Brésil, le groupe a dû affronter des conditions de marché particulièrement difficiles en Europe (-5,3%) et dans la zone Asie-Pacifique (-8,9%). Le fabricant d'engins de chantier Caterpillar a pâti d'une chute de 43% de son bénéfice net à 960 millions de dollars au deuxième trimestre pour un chiffre d'affaires en recul de 16% à 14,6 milliards. Pour la seconde fois en trois mois, l'américain a abaissé ses prévisions de croissance en raison d'un ralentissement des ventes dans le secteur minier. Il vise désormais un chiffre d'affaires compris entre 56 et 58 milliards de dollars, au lieu des 57 à 61 milliards précédemment escomptés. Dans ce contexte, Schneider Electric a acquis le britannique Invensys, spécialiste des automatismes et des logiciels industriels. Cette opération, réalisée dans une optique de croissance, devrait sensiblement renforcer la capacité de Schneider à coller à la demande de ses clients industriels. C'est fondamental dans un environnement où les grands acteurs sont en recherche permanente d'efficacité dans leurs processus de production et leur consommation d'énergie. FTB/ACT/