PUBLICIS : L'Assemblée Générale Mixte adopte l'ensemble des résolutions proposées

29/05/2014 - 10:28 - Option Finance

(AOF) - L'Assemblée Générale Mixte de Publicis Groupe s'est tenue hier sous la présidence d'Elisabeth Badinter, Présidente du Conseil de surveillance. Les résolutions proposées aux Assemblées ordinaire et extraordinaire ont toutes été adoptées, a précisé le groupe publicitaire, qui a porté le dividende versé aux actionnaires à 1,1 euro par action. Son paiement pourra être effectué, au choix des actionnaires, soit en actions nouvelles, soit en numéraire, et l'option pour ledit paiement en actions devra être exercée du 3 juin 2014 au 23 juin 2014 inclus. Le prix d'émission des actions distribuées en paiement du dividende a été fixé à 56,79 euros (95% de la moyenne des 20 cours de clôture - Euronext Paris - précédant l'Assemblée Générale, diminuée du dividende). La date de détachement du dividende interviendra le 3 juin 2014. La mise en paiement du dividende en numéraire et la livraison des actions nouvelles aura, elle, lieu le 3 juillet prochain. L'Assemblée a par ailleurs voté le renouvellement des mandats de Claudine Bienaimé et de Michel Halpérin en qualité de membres du Conseil de surveillance pour une durée de quatre ans.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Troisième groupe publicitaire derrière WWP et Omnicom, aux activités réparties entre la publicité traditionnelle pour 29 %, le numérique pour 37 %, le média pour 18 % et les agences spécialisées pour 17% ; - Stratégie fondée sur les activités numériques et de communication interactive qui contribuent à près de 40 % du chiffre d'affaires grâce à des acquisitions ciblées et dégagent une marge supérieure aux autres activités ; - Expansion dans les pays émergents, qui pèsent pour le quart des revenus, contre 78 % pour l'Europe et les Etats-Unis ; - Montée en puissance des marges du numérique ; - Qualité et vision stratégique de la direction reconnue par les professionnels et les investisseurs ; - Situation financière très saine.

Les points faibles de la valeur

- Evolution sur un marché publicitaire déprimé dans les pays matures et volatil dans les pays émergents ; - Poids des investissements dans le numérique sur la marge d'exploitation qui ne devrait pas retrouver ses niveaux de 2008 avant 2016 ; - Incertitudes sur la stratégie future du groupe après l'abandon, en mai 2014, de la fusion avec l'américain Omnicom.

Comment suivre la valeur

- Forte sensibilité à la conjoncture américaine et au billet vert ; - Capacités de résistance au marasme économique en Europe ; - Poursuite des acquisitions dans le numérique et, après l'accord avec Facebook, dans le big data, dans le cadre du plan " Digital 18 " : croissance à 50 % de la part du digital dans les revenus et marge opérationnelle de plus de18 % en 2018 ; - Réalisation des objectifs 2014 d'une croissance organique des facturations de plus de 4 %, hors acquisitions, et d'une hausse des marges ; - Spéculations sur des rachats d'actions portant jusqu'à 10 % de la capitalisation au début 2014 ; - Capital ouvert, le premier actionnaire de Publicis avant fusion étant Elisabeth Badinter, à hauteur de 9,1 %.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Communication - Publicité

La publicité en ligne a poursuivi son développement en Europe l'an passé. Selon certains experts, avec une progression de 11,5%, elle a atteint un nouveau pic avec des investissements globaux de 24,3 milliards d'euros. La publicité en ligne représente désormais un quart du marché de la publicité (25,6%), alors qu'elle ne représentait que 10,3% de ce marché en 2006. L'écart se réduit avec la télévision et, Internet devance désormais nettement la presse quotidienne en termes d'investissements publicitaires. Les tarifs tiennent compte de cette évolution et tendent à s'aligner avec ceux en vigueur dans la télévision. Les trois premiers marchés européens, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la France, enregistrent des rythmes de croissance moins soutenus que des marchés moins matures : en 2012, +13,3% des investissements dans la publicité en ligne pour le Royaume-Uni (à 6,64 milliards d'euros), +8,6 % (4,56 milliards) pour l'Allemagne et +6,3 % (2,77 milliards) pour la France. En revanche ces investissements bénéficient d'un bien meilleur dynamisme en Russie (34 % à 1,54 milliard) et en Turquie (30,4 % à 459 millions). FTB/ACT/