Le potentiel des actions européennnes est potentiellement épuisé, selon la Banque Leonardo

04/06/2014 - 12:45 - Option Finance

(AOF / Funds) - Pour la Banque Leonardo, la grande résistance des actions européennes, françaises notamment, doit plus au discours accommodant de Mario Draghi depuis avril qu'à l'attractivité des valorisations ou à la force de la reprise. De manière inhabituelle rappelle l'économiste François Chevallier, le président de la BCE a commencé par vanter le 3 avril les mérites des politiques non conventionnelles (telles qu'un " QE ") avant de mettre en garde les marchés le 12 à Washington contre une poursuite de l'appréciation de l'euro et d'annoncer le 8 mai une probable action lors du prochain conseil une fois connues les nouvelles projections économiques pour la zone. Selon lui, il y a plus de risques, ce 5 juin, d'être déçu par les marchés que par la BCE. L'essoufflement de la reprise européenne, recul d'1 point du PMI manufacturier à 52,2, plaide pour un assouplissement monétaire, tandis que les valorisations record des actions européennes devraient inciter les gérants à prendre leurs profits. La Banque Leonardo réitère l'analogie avec 2004 quand les marchés mirent à profit la reprise pour normaliser les PER au prix d'oscillations des actions pendant 10 mois.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LEXIQUE

PER (Price Earning Ratio) : Rapport entre le cours boursier d'une société et son bénéfice net par action. Comme il tient compte de la valorisation boursière, c'est un indicateur de la croissance future des bénéfices, du risque associé à ces prévisions et du niveau des taux d'intérêt. C'est donc un indicateur qui est très lié à la structure financière de l'entreprise étudiée, il n'est donc pas adapté à l'étude de certaines sociétés et certains secteurs. AUT/ALO