WALGREEN : hausse inférieure aux attentes du bénéfice trimestriel

24/06/2014 - 14:34 - Option Finance

(AOF) - Walgreen a fait état d'une hausse de 16% de son bénéfice net trimestriel, soutenu par un plus faible taux d'imposition sur les sociétés. Les résultats du premier vendeur de médicaments au détail des Etats-Unis ont cependant déçu Wall Street. Au troisième trimestre de son exercice fiscal 2013-2014, le bénéfice net est ressorti à 722 millions de dollars, ou 75 cents par action, contre 624 millions, ou 64 cents par action un an plus tôt. Le chiffre d'affaires a progressé de 6% à 19,4 millions tandis que le BPA, hors éléments exceptionnels, s'est établi à 91 cents. Les analystes tablaient sur un chiffre d'affaires de 19,44 milliards et sur un BPA, hors éléments exceptionnels, de 93 cents.

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LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pharmacie - Santé

Moody's a renouvelé la perspective "stable" pour le secteur pharmaceutique dans le cadre d'une étude sectorielle sur les douze à dix-huit prochains mois. L'introduction de nouveaux produits devraient assurer la poursuite de la croissance de l'industrie, qui semble avoir résolu la perte de brevets majeurs. Le bénéfice brut d'exploitation (EBITDA) moyen devrait croître de 2 à 3%, grâce à plusieurs facteurs : l'augmentation de la proportion de médicaments sous ordonnances, l'accroissement des ventes sur les marchés émergents et les hausses de tarifs aux Etats-Unis. L'agence de notation considère que le secteur devrait être soumis à un ralentissement des mises sur le marché de médicaments à fort potentiel de chiffre d'affaires (blockbusters) cette année et l'année prochaine. En France le contexte se durcit avec l'annonce par les autorités d'un nouveau plan d'économies de 3,5 milliards d'euros sur les trois prochaines années.

Distribution généraliste

Même si l'année 2014 est jugée comme étant difficile, les trois distributeurs indépendants attendent une croissance de leur activité cette année. Leclerc table ainsi sur une progression de 3,5% à 4% de son chiffre d'affaires, Intermarché entre 3 à 3,5 % et Système U de 2,5%. Pour résister les acteurs du hard-discount ont deux solutions. Ils peuvent proposer une offre minimale mais imbattable sur les prix, et revenir ainsi aux fondamentaux du hard-discount. Aldi a opté pour cette stratégie. Ils peuvent également se rapprocher des magasins de proximité, comme Lidl, qui a choisi de renoncer au hard discount. Cette stratégie est néanmoins risquée car la concurrence est très vive dans le " soft discount ". FTB/ACT/