BIOALLIANCE PHARMA prépare la commercialisation de Sitavig au Brésil avec EMS

26/06/2014 - 08:34 - Option Finance

(AOF) - BioAlliance Pharma a annoncé la signature d'un accord de licence avec la société EMS S/A pour la commercialisation de Sitavig (acyclovir Lauriad) au Brésil. Indiqué dans le traitement de l'herpès labial récurrent, Sitavig est déjà enregistré aux Etats-Unis et dans 10 grands pays européens, rappelle le spécialiste du traitement des pathologies orphelines en cancérologie. Selon les termes de cet accord, EMS prendra en charge l'enregistrement de Sitavig auprès de l'agence brésilienne du médicament (ANVISA). BioAlliance Pharma recevra des revenus basés sur un prix de transfert à 2 chiffres, ainsi que des paiements liés aux étapes réglementaires. Cet accord est le premier à être conclu depuis la garantie octroyée par Coface à BioAlliance Pharma, destinée à financer une grande partie des coûts liés aux activités d'export dans les pays émergents. Créée il y a 50 ans, EMS est l'une des plus grandes sociétés pharmaceutiques brésiliennes, spécialisée dans la fabrication et la distribution de produits pharmaceutiques.

AOF - EN SAVOIR PLUS

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Pharmacie - Santé

Moody's a renouvelé la perspective "stable" pour le secteur pharmaceutique dans le cadre d'une étude sectorielle sur les douze à dix-huit prochains mois. L'introduction de nouveaux produits devraient assurer la poursuite de la croissance de l'industrie, qui semble avoir résolu la perte de brevets majeurs. Le bénéfice brut d'exploitation (EBITDA) moyen devrait croître de 2 à 3%, grâce à plusieurs facteurs : l'augmentation de la proportion de médicaments sous ordonnances, l'accroissement des ventes sur les marchés émergents et les hausses de tarifs aux Etats-Unis. L'agence de notation considère que le secteur devrait être soumis à un ralentissement des mises sur le marché de médicaments à fort potentiel de chiffre d'affaires (blockbusters) cette année et l'année prochaine. En France le contexte se durcit avec l'annonce par les autorités d'un nouveau plan d'économies de 3,5 milliards d'euros sur les trois prochaines années. FTB/ACT/