THALES et Siemens remportent un contrat de 209 millions d'euros en Espagne

30/06/2014 - 14:21 - Option Finance

(AOF) - Thalès et Siemens ont remporté conjointement un contrat de 208,7 millions d'euros pour la signalisation et la sécurité d'un tronçon de 126 kilomètres de ligne à grande vitesse Antequera-Grenade dans le sud de l'Espagne. Ces solutions permettront d'assurer la sécurité des voyageurs et des infrastructures de la ligne. Les deux entreprises assureront également la maintenance des installations pendant 20 ans. Thales assurera la gestion globale du programme et installera sa solution d'enclenchement électronique avec les équipements associés. Thales assurera la gestion globale du programme et installera sa solution d'enclenchement électronique avec les équipements associés. Le groupe modifiera également la technologie Thales déjà en service sur la ligne à grande vitesse Cordoue-M[-96] laga tandis que Siemens Rail Automation installera son système ERTMS niveau 2 avec le système ASFA de protection des trains, ainsi que sa solution pour circuits de voie et signaux à LED. Siemens apportera également à la technologie ERTMS de la ligne les modifications requises. Le tronçon Antequera-Grenade, d'une longueur d'environ 126 kilomètres, offrira une liaison directe à grande vitesse entre Grenade et d'autres villes telles que M[-96] laga, Cordoue, Séville et Madrid. Il permettra de dynamiser et d'améliorer les liaisons avec l'Andalousie.

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Les points forts de la valeur

- L'un des leaders mondiaux de l'électronique de défense (radars, systèmes missiles, radios...) ; - Répartition équilibrée du chiffre d'affaires, à 49 % dans la défense et la sécurité, à 29 % dans l'aérospatial, à 11 % dans le transport et dans le nucléaire via la division DCNS ; - Groupe très international où la France compte pour 29 %, le reste de l'Europe pour 31%, l'Asie-Pacifique pour 19 %, l'Amérique du nord pour 11 % et le Moyen-Orient pour 6 % ; - Bonne visibilité de l'activité avec un carnet de commandes égal à deux ans de revenus, tiré par la demande des émergents ; - Très bonne rentabilité de la division aéronautique ; - Politique active de R&D, pour 20 % des revenus ; - Entrée, en décembre 2013, dans l'indice CAC Next20, antichambre du CAC 40 ; - Situation financière très solide.

Les points faibles de la valeur

- Valeur sensible aux décisions politiques ; - Exposition aux coupes budgétaires dans les secteurs de la défense par les pays matures (40 % des ventes) ; - Positionnement encore trop faible aux Etats-Unis ; - Incertitudes sur l'avenir dans le groupe de la division DCNS ; - Croissance des ventes jugée insuffisante par les analystes ; - Valeur relativement chère par rapport à son concurrent BAE Systems.

Comment suivre la valeur

- Valeur de restructuration ; - Sensibilité aux annonces des concurrents Finmeccanica et BAE Systems ainsi qu'à la la consolidation du secteur ; - Application du plan " Ambition Boost ", présentée en avril 2014 : - marge opérationnelle entre 9,5 et 10 % en 2017/2018, grâce à la mutualisation des achats, aux gains de productivité dans l'engineering, à l rationalisation de l'immobilier et de l'IT - part des prises de commandes des émergents à 30/40 % des ventes, contre 31 % en 2013 ; - Obtention de commandes dans l'avionique civile, le domaine pétrolier et l'automobile, indispensables pour contrecarrer les impacts négatifs de la loi de programmation militaire en France ; - Réalisation de l'objectif 2014 d'une hausse de 10 % des commandes dans la défense de la part des pays émergents ; - Valeur non opéable, avec deux actionnaires de concert, Dassault Aviation (25,5 % du capital) et l'Etat français, qui pourrait réduire sa participation, de 26,6 %.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Aéronautique - Défense

Après la course aux commandes, Airbus et Boeing sont engagés dans une course aux livraisons qui devrait se poursuivre dans les prochaines années. Avec plus de 10.000 appareils à livrer, les deux avionneurs s'affrontent sur les cadences de production. Le Gifas estime que la dynamique du secteur français est bonne en 2014 et devrait suivre la même tendance qu'en 2013 en termes de chiffre d'affaires. L'organisation presse néanmoins les autorités de mieux soutenir la filière pour qu'elle améliore sa compétitivité, amoindrie par une parité euro-dollar défavorable. Des couvertures de change adaptées à cette industrie de cycle long et l'instauration d'un crédit acheteur pour les exportations européennes sur le modèle américain sont préconisées. FTB/ACT/