STERIA : contrat avec la poste norvégienne

02/07/2014 - 09:38 - Option Finance

(AOF) - Steria a annoncé la signature d'un contrat avec Norway Post dans le cadre d'un vaste programme de modernisation informatique qui prévoit le remplacement de tous les systèmes informatiques ainsi que la rationalisation des processus métier de l'ensemble des divisions et des filiales du groupe. Le contrat porte sur une durée de 3 ans et mobilisera plus de 30 consultants en Norvège. La SSII aura la responsabilité de piloter les projets, de développer les architectures fonctionnelles et techniques et d'organiser les tests d'acceptation des systèmes. Steria participera au développement des cahiers des charges, à la sélection des solutions qui seront basées en grande partie sur des solutions logicielles d'éditeurs tiers, ainsi qu'aux efforts de conception de l'architecture intégrée la plus cohérente possible. En vue d'atteindre une taille critique et de faire de Norway Post une société de services logistiques compétitive sur un marché ouvert à la concurrence, le Groupe norvégien a fait le choix de racheter, au cours de ces dernières années, plusieurs sociétés de logistique dans les pays scandinaves. Aujourd'hui, ce vaste programme de modernisation a pour but de transformer les systèmes IT et de pilotage des opérations pour les réunir en une même solution cohérente à l'échelle du Groupe Norway Post. Les consultants de Steria collaboreront avec les membres du personnel de Norway Post participant au programme, dans le prolongement direct des équipes client. Ce nouveau contrat témoigne une nouvelle fois de la capacité de Steria à aider les entreprises et les administrations à relever les défis complexes propres à leur secteur et à réussir leur transformation ", a commenté François Enaud, gérant exécutif du Groupe Steria.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- SSII au modèle économique réputé défensif et protecteur au niveau des marges, en vue de fusion amicale par OPE avec Sopra Group ; - Position de leader en France (28 % du chiffre d'affaires) et au Royaume-Uni (40 %), fortes positions en l'Allemagne (12 %) et dans le reste de l'Europe ; - Bonne visibilité avec un carnet de commandes double du chiffre d'affaires ; - Positionnement sur les segments prometteurs du " cloud computing " (nuage informatique) et du big data (gestion des volumes de données), ainsi que dans les projets de co-transformations type Ecomouv ou Transactifs et dans la cybersécurité ; - Rapprochement amical avec Sopra Group qui devrait dégager des synergies élevées et renforcer les positions du nouveau groupe, notamment en Inde.

Les points faibles de la valeur

- Forte dépendance aux marchés britannique et français, notamment dans les secteurs financiers et publics ; - Recul de l'activité en France avec la non-reconnaissance des revenus du contrat Ecotaxe et morosité en Allemagne ; - Incertitudes sur la cotation future en Bourse après l'OPE de Sopra.

Comment suivre la valeur

- Forte sensibilité à la parité livre/euro ; - Comme pour toute SSII, performances sensibles aux dépenses informatiques engagées dans les entreprises, à l'évolution des effectifs (donnée-clé pour le secteur) et au niveau d'inter-contrats ; - Réalisation du plan stratégique hexagonal " Ere " : 1 md de chiffre d'affaires d'ici 2016, soit un objectif de croissance de 10 % avec une marge de 7 % ; - Clôture de l'OPE avec Sopra le 31 juillet 2014 soumise à l'obtention de 60 % des actions au moins ; - En cas de réussite de l'OPE avec Sopra, réalisation des objectifs 2017 d'un chiffre d'affaires de 4 Mds et d'une marge opérationnelle de 7 % - Evolution du rapprochement avec Sopra et accueil réservé par les salariés, premiers actionnaires avec près de 20  % du capital, à la contre-offre d'Atos.

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Informatique - SSII

Le marché français des services informatiques a légèrement reculé de 0,3% en 2013, et représente 30 milliards d'euros. Néanmoins, les performances opérationnelles des principaux acteurs se sont généralement améliorées l'an passé. GFI Informatique a affiché un chiffre d'affaires en hausse de 11,3% à 742,7 millions d'euros, et un bénéfice net en progression de 16,4%, à 13,5 millions d'euros. En 2014, le marché français du conseil et services informatiques devrait afficher une croissance de 1,4% selon le Syntec numérique. Sur les cinq dernières années, les fusions et acquisitions ont été limitées dans le secteur. Pourtant, après la reprise d'Euriware (Areva) par Capgemini, le rapprochement entre Steria et Sopra marque la reprise du mouvement de consolidation. Certains analystes estiment que cette évolution est rendue nécessaire par la baisse progressive de l'intensité capitalistique du secteur et le ralentissement de sa croissance organique. Les intervenants doivent également satisfaire les nouveaux besoins de leurs clients dans les services à la mobilité, l'informatique en nuage ("cloud computing") ou les réseaux sociaux. FTB/ACT/