BNP PARIBAS : partenariat renouvelé avec COMMERZBANK dans le crédit à la consommation en Allemagne

08/07/2014 - 13:01 - Option Finance

(AOF) - BNP Paribas Personal Finance, numéro 1 européen du crédit aux particuliers, et Commerzbank, un des principaux réseaux bancaires privés allemands, ont décidé de renouveler leur accord de partenariat afin de renforcer leur coopération visant à développer conjointement le crédit à la consommation en Allemagne, premier marché du financement des particuliers en Europe continentale. Cette coopération est en place depuis janvier 2010. BNP Paribas Personal Finance est présent en Allemagne depuis 2001, détenant notamment 50,1% de Commerz Finanz, dont Commerbank détient le solde. Commerz Finanz demeure le fournisseur exclusif de crédits à la consommation pour Commerzbank (prêts personnels et crédits renouvelables), lequel dispose d'un réseau de 1 200 agences et de plus de 11 millions de clients privés potentiels en Allemagne. Estimant, à fin 2014, à plus de 10 % la progression de leurs nouveaux contrats, avec un encours de l'ordre de 5 milliards d'euros, les deux partenaires soulignent leur satisfaction concernant les résultats de leurs opérations conjointes sur le marché du crédit à la consommation. En inscrivant leur alliance dans la continuité, les deux partenaires s'engagent à renforcer leur soutien en faveur de Commerz Finanz afin de lui permettre de poursuivre son développement. Pour y parvenir, la priorité sera donnée au déploiement de nouvelles technologies, produits inédits et modèles innovants à travers les points de vente et le réseau d'agences bancaires.

AOF - EN SAVOIR PLUS

Les points forts de la valeur

- Première banque de dépôt en Europe continentale avec 4 marchés domestiques (Belgique, France, Italie et Luxembourg). Leader mondial en assurance des emprunteurs, septième asset manager européen, sixième banque privée mondiale, leader des prêts syndiqués pour la zone Europe,Moyen-Orient et Afrique, leader mondial dans l'aéronautique... ; - Parmi les groupes bancaires de taille mondiale les plus résistants à la crise ; - Diversification équilibrée des revenus entre banque de détail pour 63 % (les [-13]ó du bénéfice d'exploitation), banque d'investissement (21 % des revenus et du résultat) et gestion d'actifs (16 % et 11 %) ; - Renforcement du plan d'économies " Simple & Efficient " qui vise 2,8 MdsEUR de réduction des coûts entre2013 et 2015 ; - ROE (rendement des fonds propres) parmi les plus élevés au monde ; - Mise en conformité des capitaux propres prudentiels avec les règles bientôt exigées des banques européennes, avec un ratio de "Common Equity Tier One" de 10,3% en 2013, supérieur aux 9 % requis par Bâle III, et un ratio de levier de 3,7 %, supérieur aux 3 % exigés.

Les points faibles de la valeur

- Volatilité du titre, comme toutes les valeurs financières, aux soubresauts des crises en zone euro ; - Présence encore faible dans les pays émergents ; - Rentabilité encore en retard par rapport aux niveaux d'avant crise et affectée en 2013 par des amendes aux Etats-Unis ; - Montée des coûts de transformation de la banque dans le cadre du plan d'efficacité et de transformation ; - Faiblesse persistante de la France et l'Italie, deux grands marchés pour la banque ; - Amende de 6,6 MdsUSD environ aux Etats-Unis qui amputera le bénéfice du 2nd semestre 2014 ; - Risque de baisse du cours en cas de cession de sa participation par l'Etat belge ; - Plan stratégique 2014-2016 jugé peu innovant par les investisseurs.

Comment suivre la valeur

- Dans le contexte actuel, la valorisation des banques dépend de 5 points : leurs positions de liquidités, leur capacité à satisfaire au ratio de solvabilité dit " Bâle 3 " égal à 9 % des fonds propres, le contrôle de leurs engagements en banque d'investissement, la centralisation des compensations de dérivés et, enfin, les décisions des Banques centrales -Fed américaine et BCE européenne ; - En contexte " normal ", la valorisation dépend de 2 points : le coût du risque, lui-même lié à l'environnement économique, et le rendement des fonds propres ou ROE ; - Renforcement légal de la protection des clients des banques (encadrement des commissions d'intervention) avec des risques pour la rentabilité de la banque de détail en France, déjà affectée par le recul des dépôts à vue au profit des comptes sur livrets ; - Exécution du " Plan de développement 2014-2016 " : ROE (retour sur fonds propres) de 10 % au moins, croissance des bénéfices par action de 10 % par an, économies en année pleine de 2,8 MdsEUR , en banque de détail, croissance en Allemagne et Turquie, redimensionnement du réseau d'agences et montée de la banque privée, en financement et investissements, développement en Asie-Pacifique et Amérique du nord ; - Mesures à prendre pour compenser les revenus de la branche négoce international, à l'origine de l'amende exigée par la justice américaine ; - Valeur considérée par les gérants et analystes comme " best in class " de son secteur ; - Capital éclaté mais pratiquement non opéable en raison de la présence d'actionnaires publics, notamment l'Etat belge premier actionnaire (10,3 %), devant les salariés (6,2 %), Axa (2,9 %) et le grand duché de Luxembourg (1 %).

LE SECTEUR DE LA VALEUR

Finance - Banques

S&P relativise la solidité financière des banques françaises. Si elle est supérieure à celle des banques d'Europe du Sud, elle demeure derrière celles des pays d'Europe du Nord. Toutes les banques sont engagées dans la bataille digitale, à travers leurs banques en ligne, pour tirer la croissance dans les années à venir. La majorité des banques françaises mise également sur les marchés émergents. La Société Générale veut poursuivre son développement en Europe de l'Est et en Afrique. BNP Paribas va accélérer son expansion en Asie-Pacifique, en particulier en Chine, mais aussi en Turquie et en Europe centrale. Quant au groupe BPCE, il souhaite se développer en Afrique subsaharienne. En revanche le Crédit Agricole, va poursuivre son recentrage sur sa banque de proximité en France suite à ses mésaventures en Grèce. FTB/ACT/